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[Série 4] Open Data: les apports d’une plateforme ouverte pour les villes intelligentes


24 October 2018


Série “Smart Cities et Open Data: Du Concept au Concret”
Article sponsorisé – Auteur: Thierry Gruszka, Directeur Recherche & Innovation, Cisco
Retrouvez sa biographie en bas de cet article.

Les villes intelligentes ne pourront se construire sans l’accès libre — et sécurisé — à toutes les données qui la concerne, y compris celle des individus qui les occupent, moyennant les garanties de respect de la vie privée.

La plateforme telle que décrite précédemment résout des problèmes identifiés suivants :

  • La gestion des services de ville de façon exclusive, en silo, avec ses biais d’inefficacité, le manque de retour sur investissement et l’impossibilité d’évolution en phase avec les cycles rapides actuels
  • Le défaut de regroupement des besoins de base dans un système unifié, ouvert, mais administré, dont tous pourraient bénéficier, y compris le citoyen
  • L’absence d’adhésion à un modèle de type internet qui procure la capacité de s’auto-renouveler.

Par la fin de la gestion en silo, l’unification du système, la possibilité de valorisation et l’adhésion
à un système empruntant à l’internet, cette plateforme est également source d’apports spécifiques aux acteurs de l’écosystème.

Pour les gestionnaires : opérateurs et administrateurs publics 

Pour les administrateurs publics, c’est une façon indéniable de mieux utiliser les moyens qui leur ont été confiés, notamment les deniers publics. L’interconnectivité entre les quartiers, les périphéries, mais aussi entre les villes favorise un effet d’échelle qui ne pourra être que bénéfique à la communauté de la plateforme et de ses usagers.

Dans le cas de gestion déléguée, la plupart des opérateurs font partie des industriels suscités ou des entités de leurs réseaux de partenaires, la plateforme devant faciliter le déploiement de ces derniers grâce à des formats d’exécution et des modèles économiques tirant parti de ses capacités novatrices.

Pour les acteurs industriels du secteur

Pour les acteurs industriels, une plateforme smart city ouverte leur offrirait la possibilité d’y associer leurs équipements et systèmes opérationnels, et de tirer parti des autres données et services disponibles, pour le bénéfice de tous ou pour les monétiser.

Pour les nouvelles installations, c’est garantir une meilleure pérennité des investissements, grâce à la mutualisation des coûts et un accès à plusieurs domaines, sans pour autant perdre son expertise et sa légitimité commerciale sur son coeur de métier.

C’est aussi le potentiel de considérer la plateforme comme un modèle de base pour de nouveaux sites. Cette démarche peut servir de support pour coordonner des programmes de recherche et développement, les rendant ainsi plus efficaces.

Pour le secteur privé : entreprises, commerces, startups…

La mise en place de plateformes ouvertes offre à tous les acteurs du secteur privé l’opportunité d’être à la fois client et fournisseur de la plateforme, en consommant les données et services pour réaliser des analyses internes propres, ou en distribuant de nouvelles fonctions à valeur ajoutée.

La plateforme est agnostique de la taille de ses contributeurs, et c’est une formidable opportunité
pour les startups de pouvoir prototyper leurs concepts et les démontrer en grandeur réelle, de même que pour les grands groupes de pouvoir valider ces concepts et leur possible industrialisation, tout en bénéficiant d’une agilité manquant parfois à leur organisation.

C’est cette fondation pour favoriser la co-innovation qui constitue l’une des perspectives les
plus motivantes et ambitieuse de la plateforme. Pour les organismes scolaires et de recherche : labos, universités…

La nature ouverte de la plateforme va de pair avec le modèle des « labos » propres aux établissements
universitaires. La plateforme pourrait offrir un pan entier de son système pour les investigations avancées, les projets scolaires ou multi-établissements au sein d’une ville.

C’est aussi un terrain idéal d’expérimentation pour les projets collaboratifs entre les institutions
académiques et le secteur privé, comme pour les projets européens de type Eureka.

Pour les associations, les citoyens…

Totalement en phase avec le mouvement vers l’Open Data et plus généralement l’internet Citoyen, la plateforme sera au service de tous, y compris des initiatives non lucratives…

Consultez notre page dédiée à la ville intelligente pour visualiser plusieurs exemples d’expérimentations concrètes sur ce sujet.

Suivez notre série “Smart Cities et Open Data: du concept au concret” en lisant nos précédents articles:

Directory photo of Thierry Gruszka if available

Thierry Gruszka est Directeur Recherche & Innovation chez Cisco au Paris Innovation & Research Lab (PIRL). Depuis plus de 3 ans, il travaille sur l’internet des objets, les analyses intelligentes de données et les médias numériques. En 2015, il a conçu et gère un espace de collaboration immersive facilitant les expérimentations et la co-innovation, notamment dans le cadre de programmes de transformation digitale et le support de l’écosystème des startups. Il se focalise actuellement sur des pilotes Smart City ayant pour but de prototyper une plateforme d’infrastructure programmable à destination des Villes Intelligentes.

 

 

 

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