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Les 5 enseignements clés de VivaTech 2017

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« Désormais, c’est ici que les choses vont se passer. C’est en France que l’on peut et que l’on va réussir. Vous pouvez être fiers de vous ». S’il n’y avait qu’une phrase à retenir de l’édition 2017 de VivaTech, ce serait sans doute cet extrait du discours d’Emmanuel Macron. En filigrane, le président fraichement élu est venu vanter la qualité des relations entre grands groupes et startups, le rôle que la France peut jouer en Europe et de la façon dont les millennials influeront sur les emplois de demain. Ajoutez à cela, les nouveautés technologiques en matière de collaboration et de mobilité, et vous obtenez les 5 enseignements d’un salon qui pourrait bien réussir son pari de détrôner l’historique CES de Las Vegas.

Les grands groupes ont franchi le cap de la transformation numérique

Puisqu’elle repose sur une relation d’usage entre les entreprises et leurs clients, la transformation numérique n’est pas une fin en soi, mais un chemin à prendre. Les plus aguerris y verront plutôt une boucle, ponctuée d’analytique et d’intelligence, qu’elle soit artificielle sous le prisme de l’innovation, ou opérationnelle sous celui de l’automatisation et de la collaboration. Et à regarder les pavillons fièrement dressés des groupes présents sur VivaTech, si tout n’est pas gagné, les fondations existent et sont solides.

Signature d'un partenariat entre Bouygues Construction et Cisco sur le smart building

Philippe Dumont (Cisco) et Jean-Christophe Perraud (Bouygues)

D’autant que la France bénéficie d’un avantage critique. C’est du moins ce qu’a souhaité relever John Chambers lors de la Master Class délivrée auprès des 32 startups du Lab Cisco. Pour notre Executive Chairman, il est beaucoup plus simple de travailler avec les grands groupes français, qu’avec les groupes américains. D’une part, les relations sont plus fluides. D’autre part, la « culture du Channel » (partenariats) est plus affirmée en France et en Europe. Sur la Porte de Versailles, la traduction est immédiate : jamais la classification par « secteur » ou par « industrie » n’avait semblé aussi anecdotique. Sur place, le groupe de Ressources Humaines Manpower intervient en tant que jury sur notre challenge startups. Plus loin, c’est le groupe de construction Bouygues qui nous invite à l’occasion de la signature d’un partenariat autour de la smart city et du smart building. Quant à Google, il co-présente une étude de cas média sur le stand de LVMH. Selon John Chambers, c’est en filigrane cette capacité d’ouverture de nos entreprises qui a facilité l’intégration des startups le moment venu.

Des startups particulièrement sensibles à l’appel des grands groupes à en juger par la progression de leur nombre sur le salon. En hausse de 20% par rapport à 2016, pas moins de 6000 startups ont participé à l’aventure VivaTech en vue de présenter leurs co-innovations ou, pour les plus jeunes, de remporter le soutien de grands groupes dans leur développement. A l’image du Lab Cisco, ou 32 startups se sont confrontées autour de 3 thématiques : smart building, retail experience et optimisation de la supply chain. Les grands groupes ont bien compris leur intérêt à développer, puis à s’associer à un écosystème de startups. Car si elles ne tirent pas avantage des startups, les grandes entreprises prennent le risque de devoir consacrer l’intégralité de leurs ressources à l’innovation et la transformation digitale. C’est donc avant tout une question de bon sens, d’efficacité et de pragmatisme.

Gaetan Feige (Cisco) et Dominique Doucet (Valeo)

Présentation du Cyber Valet Service par Gaetan Feige (Cisco) et Dominique Doucet (Valeo)

Un pragmatisme, en partie, à l’origine du partenariat entre Valeo et Cisco et de la création du Cyber Valet Service. Dans un écosystème automobile particulièrement difficile à anticiper, l’innovation avait tendance à se concentrer sur la sécurité et les limitations de vitesse. D’où l’intérêt, selon Jacques Aschenbroich, CEO de Valeo, de rappeler l’importance de rester ouvert aux évolutions du secteur bien au-delà de nos frontières. La forte croissance du marché chinois a, par exemple facilité l’émergence de nouveaux concepts, a rappelé le CEO de Valeo. Sur place, celui d’un gestionnaire de parking prenait forme. Le succès du partenariat a donc reposé sur une capacité à définir un environnement réaliste de co-innovation, à partager nos technologies, mais également à savoir intégrer les deux écosystème de startups respectifs dans le développement du service. « La preuve même que la Start-Up Nation française est une réalité », selon les mots de John Chambers.

La France a les moyens de prendre la tête de la transformation numérique en Europe

Les investisseurs américains ont le moral en France. C’était peu ou prou le message du 17e baromètre Bain & Company et de l’AmCham en ce début d’année. 81% des investisseurs américains reconnaissant l’attractivité de la France pour qui souhaite engager ou accélérer sa transformation numérique. Un message fièrement réitéré par John Chambers lors de sa troisième venue en France en deux ans à peine. “La France va diriger la transformation numérique de l’Europe, c’est une certitude” a-t-il décidé d’introduire dans sa Keynote. Une excitation tout aussi similaire devant les caméras de Bloomberg quelques heures plus tard : “Mon optimisme est justifié, la France devient une Startup Nation”. Si la France a les moyens de mener la charge en Europe, c’est qu’elle associe un tissu de startups dynamiques, un environnement propice à leur croissance, et une prise de conscience réelle de la sphère politique.

Est-ce la conséquence de notre fameuse fierté gauloise, mais le dynamisme de nos startups semble reposer sur un élément que d’autres en Europe n’ont pas : une volonté farouche de réussir. C’est, sans fausse modestie, la conclusion du panel réunissant John Chambers et trois startups françaises, allemande et israélienne. L’ADN des startups tricolores serait de développer leurs activités et de croître pour devenir rentable. A leur tête, des fondateurs et dirigeants totalement engagés et disposant d’une vision sur le long terme. L’objectif n’étant plus d’espérer et de céder aux sirènes de la première offre de rachat, mais bien de durer. “Mon conseil est de ne jamais reculer. Vous ne créez pas une entreprise pour être dans la tendance. Vous le faites parce que vous avez identifié un problème que vous souhaitez résoudre. C’est ce qui vous donnera la force et les ressources nécessaires pour vous engager dans la durée” martèlera John Chambers à la centaine de jeunes entrepreneurs venus l’écouter.

Antoine Meunier (The Camp), Emmanuel Schneider (Cisco)

Emmanuel Schneider (Cisco) et Antoine Meunier (The Camp) sur le lab Cisco

Au-delà de leur motivation, nos jeunes entrepreneurs peuvent aussi disposer d’infrastructures innovantes pour soutenir leur développement. Les programmes d’accélération So Digital et NUMA en sont un bon exemple, mais aussi en région comme The Camp venu présenté son campus sur notre Lab. Après 18 mois d’un chantier titanesque qui s’étend sur près de 7 hectares, The Camp s’apprête à ouvrir ses portes en pleine nature, à 7 kilomètres de la gare d’Aix-en-Provence. En écho aux propos de John Chambers, Antoine Meunier, partenaire fondateur, a voulu rappeler la vocation première du campus : héberger, faire travailler, et faire innover ensemble toutes les parties souhaitant bâtir un futur plus humain, plus inclusif et plus désirable. Regroupant Hackers, designers, artistes, The Camp promet de fédérer des parties prenantes aux angles et point de vue complètement différents mais complémentaires. Car selon les propres mots d’Antoine Meunier, « pour bâtir les solutions du futur, il n’y a pas d’autre choix que de se mettre à plusieurs ». A noter que les appels à projets sont ouverts …

Aussi prometteuses que soient la motivation de nos entrepreneurs et l’adaptation des infrastructures mises à leur disposition, le financement des startups et leur fiscalité continuent de constituer des freins critiques. C’est à cette crainte qu’est venu répondre le Président Emmanuel Macron lors d’un discours marquant un véritable engagement politique. “Il se passe quelque chose. La France est en train de devenir la nation des startups. Elle doit réussir ce pari.” Pourtant qu’il s’agisse d’IoT, d’Intelligence Artificielle, de GreenTech, ou de la convergence santé / numérique, l’état ne peut pas mener seul la bataille. Il y a aujourd’hui besoin d’investissements et de financements privés. Un sujet presque tabou qu’Emmanuel Macron a décidé de mettre sur la table. Fiscalité du risque, création d’un visa FrenchTech, le droit à l’erreur : autant de frictions que le nouveau chef de l’état, ovationné, a promis de régler. Et parce qu’à l’époque de la mobilité, les selfies et vidéos comptent plus que les discours, les ministres de l’économie et des transports, la Maire de Paris et le président du Medef sont également venus témoigner de l’importance que revêt la transformation numérique. VivaTech, bientôt plus tendance que le salon de l’agriculture ?

Les millenials sont en passe de bousculer l’arène professionnelle

Au-delà des soutiens politiques, le dynamisme du tissu des startups repose aussi sur les jeunes talents de France. Une jeunesse qui a changé d’état d’esprit selon Bénédicte Raphelis de Soissan. Sa startup Clustree s’est spécialisée dans l’intégration de l’intelligence artificielle dans les ressources humaines afin de garantir des procédures de recrutement objectives, non discriminantes et respectueuses de la diversité.  Aux premières loges de cette transformation, elle constate combien la nouvelle génération souhaite avoir un impact et un rôle à jouer dans les défis de la société. Or, beaucoup considèrent que les startups sont plus propices à innover et à jouer ce rôle que les grands groupes, les associations, ou les organes politiques.

John Chambers et les lauréats du SwitchUp Challenge 2017

John Chambers et les lauréats du SwitchUp Challenge 2017

Une évolution en phase avec notre programme Switchup Challenge, dont les lauréats de la quatrième édition ont été annoncés sur le Lab de Cisco France en compagnie de John Chambers. Plus de 259 candidatures avaient été posées par des étudiants ou de jeunes entrepreneurs désireux de relever le défi de l’innovation sociétale grâce aux nouvelles technologies qu’il s’agisse d’aider les sans-abris locaux, de prendre en charge la douleur des enfants hospitalisés ou de smart pantoufles capables de détecter la chute de personnes âgées. Et attention à ne pas voir en cet état d’esprit l’unique expression d’une jeunesse rêveuse et idéaliste. Emmanuel Macron a tenu lui-même à rappeler lors de son discours que la démocratie du 21eme siècle repose sur la solidarité. La silver economy et le crowd funding devenant les piliers fondateurs d’une transformation sociale reposant sur des révolutions certes technologiques, mais également éthiques et sociétales.

John Chambers et les collègiens de la région Auvergne-Rhône-Alpes

John Chambers et trois classes de collégiens issues de REP de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Sauf que pour arriver jusque-là, encore faut-il avoir bénéficier d’une solide éducation afin de prospérer dans des environnements plus que jamais technologiques et connectés. C’est en filigrane la raison d’être du programme Netacad, dont Claudine Schmidt-Lainé, Rectrice de l’Académie de Grenoble est venue présenter le bilan sur la scène de VivaTech. “Il est crucial de développer le sens de l’innovation sociale et l’esprit d’entreprenariat le plus tôt possible. Notre priorité est de permettre au plus grand nombre d’acquérir les compétences nécessaires au développement de l’innovation du collège jusqu’à l’université” C’est à ce titre que Cisco et l’Académie de Grenoble ont collaboré pour bâtir un programme spécialement destiné aux collégiens de la région. Dans le cadre de la réforme du Collège, trois cours ont été développés et proposés aux collégiens : la découverte du réseau de la maison, du réseau de l’école, et du réseau global. Pour la Rectrice, l’existence même de tels programmes repose sur les partenariats et les synergies établies entre le gouvernement, le rectorat, les équipes pédagogiques, et la direction de Cisco. “Ces programmes nous aident à incuber aujourd’hui ceux qui trouveront les solutions aux problèmes de demain. Il est impossible de savoir à quoi ressemblera l’arène professionnelle du futur. Mais ce que l’on sait, c’est que les emplois auront un objectif supérieur au simple profit financier : faire le bien dans le monde tout en alimentant l’économie”. Pour l’entrepreneuse Bénédicte Raphelis de Soissan, les millennials français sont aujourd’hui tout à fait en mesure de porter cette transformation. Le temps où la jeunesse française n’embrassait pas son ambition est révolu”. Un point de vue largement partagé par John Chambers au cours d’une épique séance de selfies avec trois classes de collégiens issues de REP de la région Auvergne-Rhône-Alpes : “La jeunesse française dispose du talent, de l’ambition et de la motivation nécessaire à sa réussite”.

A lire également : La confiance, pierre angulaire de la transformation numérique

Les outils de collaboration deviennent un vecteur d’économies dans l’entreprise

220 000 dollars par jour. C’est selon Econocom, le niveau de perte d’exploitation quotidienne d’une grande entreprise pétrolière française suite à une avarie matérielle en attente de réparation. Sachant qu’un expert peut mettre jusqu’à trois jours pour arriver, la perte peut rapidement se chiffrer au demi-million de dollars. En conséquence, les outils de collaboration sortent des traditionnelles salles de réunions et investissent dorénavant des champs plus complexes telle que la maintenance industrielle. Il faut dire qu’en matière de maintenance, les freins sont nombreux : qu’il s’agisse des déplacements longs et coûteux, ou de documentation obsolète ou erronée.

Alain Krakovitch, Directeur Transilien SNCF

Alain Krakovitch, Directeur Transilien lors de la présentation “Industrial innovation & Connected Mobility : a chance for mass transit”

L’assistance à maintenance industrielle a largement inspiré les startups présentes sur VivaTech. Il faut dire que l’association française des ingénieurs et responsables de maintenance chiffre à 22 milliards d’euros les dépenses de maintenance dans l’Industrie. Rien d’étonnant quand on sait que 81% des problèmes techniques requièrent un haut niveau d’expertise. Sur le track “optimisation de la supply chain » de notre lab, trois startups sur quatre ont souhaité plancher sur le sujet ! Le lauréat Pzartech a choisi d’intégrer Cisco Spark à sa solution d’optimisation des temps d’arrêt dans l’industrie aéronautique. Selon la jeune pousse israélienne, Soutwhest aurait ainsi réussi à regagner 7% sur son temps de maintenance planifiée. La startup Real Wear a également choisi de reposer sur Cisco Spark, mais elle a enrichi son prototype en y intégrant un lien vers SAP. A quelques pas de là, dans un sujet relativement similaire, la SNCF a présenté la télé opération de ses gares franciliennes à distance. 152 gares sont concernées afin de garantir le fonctionnement des équipements prioritaires du 1er au dernier voyageur. A la clé, des accès sécurisés, une disponibilité des agents sur des plages horaires étendus, et un taux de satisfaction usagers en croissance de +14% sur les gares télé opérées.

La start-up Pzartech, lauréat du challenge "Optimisation de la Supply Chain" sur le lab Cisco

La start-up Pzartech, durant son pitch sur le challenge “Optimisation de la Supply Chain” sur le lab Cisco

Au-delà d’une rationalisation évidente de coûts, les outils de collaboration s’avèrent aussi présenter un intérêt en matière de formation et de ressources humaines. La maintenance assistée facilite la montée en compétence des techniciens qui prennent, eux-mêmes, les réparations en main. D’autant que le stockage des vidéos permet de constituer un historique consultable à des fins de formation, ou simplement lorsqu’un membre de l’équipe est amené à changer. La transmission de flambeau entre techniciens et experts se fait donc plus rapidement.

Pourtant, même si les lunettes connectées bénéficient d’une seconde jeunesse grâce à leurs applications industrielles ; toutes les services ne se valent pas. Comme le rappelle, la startup Expert Téléportation, ce nouveau type de maintenance assistée connaît deux limites : la lunette elle-même qui doit être adaptée en matière d’autonomie, ou de réception d’information telles que des vidéos HD ou de la voix. Mais également le réseau qui doit faire face à des problématiques de bande passante auquel s’ajoutent les questions liées au stockage de fichiers images, vidéos et voix. Le besoin d’une solution complète fait rapidement son apparition. C’est sur la base de notre expertise acquise dans les domaines du réseau, de l’internet des objets (IoT), de la collaboration, et du data center que nous pouvons répondre aujourd’hui à ces enjeux et proposer une solution end-to-end permettant de réduire les incidents de production.

La mobilité est définitivement au cœur du parcours client

Connectivité, mère de mobilité ? Pour qui souhaite comprendre l’importance de la mobilité dans le parcours client, il suffit de jeter un œil aux statistiques de l’infrastructure de VivaTech. Bâtie conjointement avec Orange, nous avons déployé un réseau wi-fi adapté à la haute densité et aux services avancés de géolocalisation. Au plus fort de l’activité, ce sont plus de 4000 visiteurs qui se sont connectés simultanément sur 234 bornes wi-fi. Quant au nombre de terminaux wi-fi uniques connectés pendant les trois jours du salon, il a dépassé les 15 000. Des terminaux connectés, entre autre, à l’application Vivatech, et à sa fonction de géolocalisation : notre solution CMX a d’ailleurs permis d’alimenter l’application de notre partenaire Mapwize à hauteur de 20 000 notifications par minute.

La Heat Map de VivaTech durant le discours d'Emmanuel Macron

La Heat Map de VivaTech durant le discours d’Emmanuel Macron

Qui dit aide à la géolocalisation, dit également monitoring de la concentration des visiteurs afin de repérer tout point de congestion. Si la heat map relevée durant l’intervention d’Emmanuel Macron a de quoi rassurer notre président, la surveillance des évolutions d’affluence a surtout un avantage pour les villes souhaitant comprendre leurs flux. C’est en substance l’expérience menée par la Ville de Paris sur la Place de la Nation en 2016. Invité sur le stand de l’agence nationale Business France pour en parler, Emmanuel Schneider, directeur du programme Cisco CDA, en a profité pour rappeler l’avance réelle de la France en matière de diversité et d’évolution de ses réseaux mobiles, IP ou IoT. De nouvelles formes de connectivité qui imposent aux villes de construire les couches nécessaires à la capture de l’information et à l’absorption des données.

Marie Quinquis (Qucit) et Emmanuel Schneider (Cisco)

Marie Quinquis (Qucit), Emmanuel Schneider (Cisco) et une représentante de Trucknet sur le stand de Business France

D’autant que la volumétrie de ces données ne cesse d’augmenter et que de cette absorption dépend le niveau de services et la qualité que l’on peut offrir. Pour Marie Quinquis de la société Qucit, c’est à ce moment précis que doivent intervenir l’analytique et l’intelligence artificielle, deux vecteurs de la personnalisation : « l’analytique pour faciliter le passage à une démarche data-driven et comprendre les flux de personnes, l’intelligence artificielle pour être capable de prévenir les points de contention. En les associant, nous serons en mesure de prédire par exemple le niveau de confort d’un piéton et les facteurs qui impactent positivement ou négativement son parcours ». C’est le même niveau de service que souhaite atteindre la SNCF. L’entreprise a révélé au cours du salon sa nouvelle application « Ma ligne C ». Centrée sur le trajet de l’usager, l’application relève les points de contention, et est capable d’indiquer les prochains trains au départ voire les bus à proximités en cas de travaux. La personnalisation des alertes est poussée à l’extrême et ne concerne que le tronçon de l’usager.

La localisation mais pas que … En matière de mobilité, deux startups se sont illustrées sur le lab Cisco, en proposant une solution mobile de collaboration et de gestion des stocks (Mushin), et une solution de paiement mobile permettant de s’affranchir de trop longues queues en magasin (MishiPay). Un problème qui se chiffrerait à plus de 200 milliards de dollars selon sa fondatrice. Deux contributions particulièrement pertinentes qui ont remporté notre challenge « Retail Experience ».

Et si avec tout ça, je n’ai toujours pas réussi à vous convaincre, je laisserai à Vanessa Dib, notre Wonder Woman Social Media, le soin de le faire. Aux manettes des comptes Cisco France sur les réseaux sociaux, ce sont près de 926 000 personnes atteintes au travers d’1,25 millions d’impression, 222 mille vidéos vues en trois jours. Des millenials définitivement en passe de bousculer l’arène professionnelle

Authors

Jean-Marc Eskenazi

Responsable Field Marketing, EMEA

Cisco Capital

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