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Une nouvelle génération de réseaux virtuels est en marche


15 November 2016


A une époque, le lancement d’un réseau virtuel passait forcément par la création d’un opérateur de réseau virtuel mobile (MVNO).

De l’accessibilité du réseau au lancement de la marque et au développement de la clientèle, chaque étape imposait des délais.

Aujourd’hui, la croissance de l’Internet des objets (IoT) bouleverse la donne.

Le nombre de réseaux virtuels potentiels est quasi illimité.

Les constructeurs automobiles veulent les utiliser pour proposer un service de voitures connectées.

Les particuliers souhaitent commander les appareils électroménagers, les lampes et les thermostats de leur domicile à partir de leurs smartphones.

Les collectivités locales entendent créer des villes intelligentes à l’aide d’un réseau unique réunissant notamment l’éclairage public, le stationnement et les systèmes de gestion du trafic.

Autrefois futuristes, ces vœux sont aujourd’hui en passe de devenir réalité avec, à la clé, d’immenses perspectives pour les opérateurs télécoms.

Mais pour en tirer profit, ces derniers ont de nombreux défis à relever : commercialiser de nouveaux produits dans les meilleurs délais, développer et actualiser leurs capacités, proposer des niveaux de service différents, et permettre à d’autres développeurs de concevoir des applications pour les soutenir.

La tâche semble colossale ?

Pour faire de cette vision une réalité, Cisco ouvre la voie des technologies de virtualisation et de réseau programmable.

L’avènement du réseau virtuel agile

Examinons le concept de ville intelligente.

Un système de gestion intelligente du trafic peut apporter de nombreux avantages comme la réduction des embouteillages, des accidents et de la pollution, alors même que le nombre de véhicules augmente sur les routes.

Mais il doit être sous-tendu par un réseau capable de compiler des informations provenant de différentes sources, telles que les capteurs installés sur les véhicules et les voies de circulation, afin de gérer et d’orienter le trafic.

Un réseau d’une telle importance doit offrir une garantie de capacité.

C’est là que la technologie Cisco entre en jeu : en s’appuyant sur les logiciels pour bâtir des réseaux virtuels agiles, elle permet de dépasser les limites de l’infrastructure physique.

Un réseau programmable est plus efficient car il offre un provisionnement flexible de ses capacités et sait transporter les données là où elles sont le plus utiles.

La plupart de ces opérations étant automatisables, il permet aussi de réaliser des coupes claires dans les coûts d’exploitation.

L’agilité des réseaux programmables offre d’autres atouts pour les villes intelligentes comme la possibilité de connecter les plates-formes de trafic au reste du réseau.

Pour élaborer nos logiciels, nous utilisons des API normalisées et ouvertes et des modèles de données YANG car ils favorisent la « communication » entre les différentes composantes du réseau.

Ainsi, un système de gestion du trafic s’appuyant sur notre technologie de réseau programmable n’aura aucune difficulté à intégrer les évolutions à venir (nouvelles voies de circulation, travaux routiers ou voitures autonomes) et à s’associer à d’autres éléments de la ville intelligente.

Dès lors que les bases d’un réseau programmable sont posées, l’opérateur a la possibilité de vendre d’autres services, comme la sécurité renforcée.

Il peut aussi adopter des services complémentaires à mesure qu’ils sont développés, afin de proposer des options personnalisées à chaque client.

Un réseau défini par logiciel plutôt qu’un équipement physique offre une flexibilité immédiate et une grande capacité d’évolution.

À Hambourg, le virtuel devient réalité

La technologie Cisco est déjà exploitée à Hambourg afin de créer des réseaux virtuels agiles et flexibles.

Pour gérer le trafic et la communication dans le port de la ville, l’autorité portuaire s’appuyait auparavant sur quatre réseaux incapables de communiquer entre eux.

Aujourd’hui, elle recourt à la technologie de réseau virtuel Cisco pour intégrer ces réseaux et gérer de nombreux aspects de la vie urbaine comme la circulation, le stationnement intelligent et la logistique portuaire connectée.

Le port de Hambourg accroît désormais ses flux commerciaux tout en protégeant les ressources et en améliorant la qualité de vie des citoyens.

Et il prévoit une réduction de 70 pour cent des coûts d’exploitation sur les sept prochaines années.

Aussi impressionnant soit-il, nous pensons que ce projet effleure à peine les innombrables possibilités que notre technologie peut offrir pour créer des réseaux virtuels intelligents et réactifs.

POINTS CLÉS

-À une époque, le lancement d’un réseau virtuel passait forcément par la création d’un MVNO, -Aujourd’hui, la croissance de l’IoT bouleverse la donne. Le nombre de réseaux virtuels potentiels est quasi illimité. Cette vision ouvre des perspectives immenses pour les opérateurs télécoms.

-Mais pour en tirer profit, ces derniers devront commercialiser de nouveaux produits dans les meilleurs délais, développer et actualiser leurs capacités, proposer des niveaux de service différents et permettre à d’autres développeurs de concevoir des applications.

-C’est là que la technologie Cisco Evolved Programmable Network  entre en jeu : en s’appuyant sur les logiciels pour bâtir des réseaux virtuels agiles, elle permet de dépasser les limites de l’infrastructure physique.

-Un réseau programmable est plus efficient car il offre un provisionnement flexible de ses capacités.

La plupart des opérations étant automatisables, de réelles économies sur les coûts d’exploitation sont envisageables.

-Pour élaborer ses logiciels, Cisco utilise des API normalisées et ouvertes et des modèles de données YANG car ils favorisent la « communication » entre les différentes composantes du réseau.

Un tel réseau n’aura alors aucune difficulté à intégrer les évolutions à venir et à s’associer à d’autres réseaux.

 Visionnez notre vidéo d’expert pour en savoir plus sur les réseaux programmables

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