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Faciliter la transition vers le cloud en préservant le modèle opérationnel.


4 October 2013


Le Cloud repose largement sur la virtualisation, à commencer par la virtualisation des serveurs.

La transition vers un environnement virtualisé et vers le cloud,  que ce soit dans le cadre d’un cloud privé d’entreprise ou dans le cadre d’un cloud hybride se fera d’autant plus facilement si on évite d’être en forte rupture avec le modèle opérationnel en vigueur dans l’entreprise.

D’un point de vue réseau cela signifie :

– Que la machine virtuelle doit disposer des mêmes souplesses de connectivité et des mêmes services réseau qu’un serveur physique. Ceci pour le cloud de l’entreprise ou pour l’infrastructure hébergée dans le cloud d’un hébergeur.

– Que la gestion d’un réseau de machines virtuelles et de serveurs physiques soit identique

– Que la solution puisse être la même quel que soit l’hyperviseur

– Que le modèle opérationnel d’un datacenter puisse s’étendre jusqu’au tenant correspondant d’une infrastructure mutualisée dans un cloud d’un hébergeur/opérateur.

– Que l’opérateur ne soit pas limité techniquement dans sa capacité de fournir un nombre de LANs virtuels pour que son modèle économique soit viable.

Des technologies Overlay réseau :

Il existe des technologies d’overlay utilisées par Cisco pour répondre à ces points. Cette notion d’overlay permet de créer une couche d’abstraction au-dessus d’un réseau physique et offrir de la souplesse au réseau sans réduire les fonctionnalités apportées par les équipements.

Au cœur de ses technologies d’overlay on va trouver un composant éminemment important (et pourtant gratuit !) : le commutateur logiciel Nexus 1000v.

En plus d’amener la connectivité réseau au niveau de la machines virtuelle et d’assurer le suivi de ses attributs lors de mouvements, le Nexus respecte les rôles et les compétences des équipes réseau et systèmes. Le modèle opérationnel et la richesse fonctionnelle  sont préservés, on dispose d’une même administration et des mêmes fonctionnalités d’un monde physique et virtuel.

Ce commutateur logiciel supporte les différents hyperviseurs du marché permettant ainsi de prendre en compte la tendance du marché. Il devient de plus en plus fréquent de voir des entreprises ou des opérateurs de cloud utiliser plusierus hyperviseurs (ESX de VMware, HYper-V de Microsoft , KVM de Red Hat etc….)

Le Nexus 1000v  une transition simple vers le  cloud :

Le commutateur logiciel va également intervenir de manière importante dans différents domaines:

– les services réseaux virtualisés. On utilise la fonction vPath au sein du Nexus 1000v pour rediriger efficacement les trafics vers les services nodes (services réseaux ). Le Nexus 1000v devient ainsi la plateforme pour des services réseaux qui peuvent être Cisco (VSG,ASA 1000v,vWAAS) ou de sociétés tierces.

– Le monitoring : le Nexus 1000v voit toutes les informations liées au trafic entre machines virtuelles. Il supporte les fonctions SPAN et le protocole NetFlow. Il peut ainsi rediriger les informations vers les outils d’analyse et de monitoring Cisco comme la NAM (Network Analysys Module) ou des produits d’analyse du marché.  A noter que la NAM est disponible sous forme d’une machine virtuelle (vNAM). Toujours sans perte fonctionnelle ni modification du modèle opérationnel, on obtient une  plus grande agilité.

– La gestion d’infrastructures multi-tenants (multi clients)

     Pour l’opérateur de cloud : la fonction VXLAN va permettre de supprimer la limite des 4096 VLANs, levant ainsi la limite de clients pouvant être hébergés dans le cloud (16 millions de VLANs possibles avec VXLAN)

       Pour l’entreprise : il est possible de prolonger le réseau de l’entreprise jusqu’au tenant qu’il utilise dans le cloud d’un hébergeur. Les équipes de l’entreprise vont pouvoir gérer de la même manière les ressources de leur datacenter, local ou distant, et les ressources hébergées dans une infrastructure partagée dans le cloud d’un hébergeur. Pour ce faire on utilise un routeur virtuel (CSR1000) qui fonctionne de manière identique que le routeur physique de l’entreprise. Là encore pas de rupture opérationnelle ou fonctionnelle. Si l’entreprise définit des policies , elles pourront être appliquées de la manière dans un datacenter et dans le tenant chez l’opérateur de Cloud..

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