Le premier sommet de la croissance véritable (True Growth Summit), tenu le 6 octobre dans nos bureaux de Toronto, a été un succès retentissant. Comme je l’ai mentionné dans mon billet de blogue précédent, des conservateurs des communautés de Winnipeg, Sault-Sainte-Marie, Windsor, Waterloo, Newmarket, Toronto, Kingston, Saint John, Moncton et Halifax ont pris part à une conversation sur leur expérience de mise en œuvre de la croissance véritable et sur la puissance de la collaboration qui a duré toute la journée.
Je suis fier d’annoncer que, durant la séance, nous avons convenu que nous pourrions tous atteindre nos objectifs plus rapidement et efficacement en établissant un écosystème national de croissance véritable qui serait fidèle à ses principes fondateurs de transparence, d’objectifs et de projets communs, de collaboration et de célébration de la réussite.
Avant de vous faire part des résultats de ce premier sommet, je veux vous expliquer ce qu’est la croissance véritable de façon plus détaillée. Tous les représentants de municipalité présents à notre sommet de Toronto mettent actuellement en œuvre le cadre de la croissance véritable, qui est constitué d’un processus en six étapes.
- Établir une carte du réseau – au moyen de la carte de croissance véritable
- Préciser des secteurs clés – économiques et sociaux
- Effectuer une analyse de l’écart – déterminer quelles autres personnes doivent faire partie du réseau
- Mettre sur pied des groupes de travail sectoriels – préciser un objectif commun et des projets qui permettront de l’atteindre
- Former des équipes de projet – établir les priorités et élaborer un plan de projet
- Entretenir le réseau – faire la promotion de la collaboration au sein des équipes de projet et parmi celles-ci
La croissance véritable est un cadre de travail permettant d’accélérer la collaboration et de réaliser des choses. (J’ai expliqué cela dans mon premier billet le mois dernier.) Les conservateurs des villes participantes construisent un écosystème de communautés au moyen de ce cadre de travail et centrent leur attention sur la création des conditions qui favorisent la réussite. Il s’agit d’un cadre de travail auquel nous croyons au sein de Cisco.
Dans cette optique, je vais maintenant traiter des trois enseignements qui ont été tirés du sommet de Toronto.
La collaboration n’est pas un état naturel
– Ne présumez pas que la collaboration surviendra toute seule parce qu’elle est judicieuse – pour l’instant du moins, il ne s’agit pas d’un état naturel. Elle requiert du travail, mais les récompenses qu’on en tire en valent le coup.
– Pour la plupart des personnes de plus de 25 ans, la collaboration est difficile. Elles ont grandi dans une culture hiérarchique et linéaire en ce qui a trait à la démarche de résolution de problème. Pour ces personnes, le monde est un lieu d’occasions stériles où un individu peut réussir uniquement si une autre personne échoue. Cette culture trouve son fondement dans l’école primaire et l’utilisation de la « courbe en cloche ».
– Le premier objectif des conservateurs est de favoriser une culture de collaboration véritable pour l’écosystème de communautés.
La coopération et la concurrence tuent la collaboration
– La plupart des gens voient actuellement la réalité du monde comme un spectre comportant la concurrence à une extrémité et la coopération à l’autre. La coopérence se situe quelque part au milieu. Dans ce monde, une personne gagne en l’emportant sur une autre ou ne « perd pas » en compromettant ses objectifs.
– La collaboration n’existe pas dans ce spectre – elle existe au-dessus de celui-ci. Il ne s’agit pas d’un monde d’occasions stériles, mais plutôt d’occasions illimitées. Un univers centré sur la créativité et l’innovation où l’on a la conviction que toutes les parties peuvent gagner si elles travaillent ensemble dans le but d’atteindre des objectifs communs.
– Le conservateur peut créer des conditions de réussite lorsqu’il élève la conversation sur l’écosystème du spectre de la concurrence/coopération au spectre de la collaboration.
Le pouvoir repose dans l’action
– On entend souvent le dicton voulant que la « culture mange de la stratégie pour le petit déjeuner » ces jours-ci, non sans raison. Les jours où les entreprises passent des mois à élaborer des stratégies pluriannuelles complexes avant de faire quoi que ce soit sont comptés. Ce processus est trop lent, lourd et inefficace à comparer au pouvoir de l’action en temps réel.
– Oui, des objectifs clairs doivent être établis et les réussites potentielles doivent être précisées – mais de façon dynamique. La réalité change chaque seconde – et l’habileté d’un écosystème à s’adapter et à tirer profit de la réalité présente est son plus grand atout.
– Au cœur de ce sujet est l’atteinte d’objectifs qui passe par l’accomplissement de choses maintenant – dans le présent. Les objectifs à courte, moyenne et longue échéance nécessitent une intervention immédiate. Peu en importe la taille, le conservateur peut demander ce qui peut être accompli pour atteindre l’objectif.
Le nouvel écosystème national de croissance véritable a convenu de poursuivre la conversation. Dans des rencontres ultérieures, nous prévoyons parler de la façon de mesurer la vitalité et la réussite d’un écosystème, ainsi que du rôle d’une marque d’écosystème, l’importance de l’engagement politique municipale et les plus récents outils qui favorisent la collaboration. Nous avons aussi convenu de poursuivre l’échange de pratiques exemplaires.
Mon prochain billet de blogue portera sur des perspectives supplémentaires de notre écosystème de croissance véritable. Si vous voulez participer à cette conversation dynamique, communiquez directement avec moi (stubaker@cisco.com).
Stuart Baker travaille avec l’équipe des communautés intelligentes et connectées (S+CC) de Cisco Canada en tant que spécialiste de la croissance véritable. Il donne des conseils aux municipalités et organisations afin qu’elles puissent bâtir des écosystèmes humains puissants qui établissent des priorités et accomplissent des choses.