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L’avenir des infrastructures au Canada


19 September 2012


C’est une semaine importante pour « les infrastructures » au Canada. Dès aujourd’hui (09-10-2012), Régina accueillera le deuxième Sommet national de l’infrastructure. Des centaines de délégués des secteurs public et privé se réuniront non seulement pour discuter de l’état des infrastructures au Canada, mais aussi des possibilités et des solutions en matière de finance, de politique, d’innovation et de participation des citoyens. Ce sommet sera suivi d’un rassemblement de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) du Forum sur les infrastructures municipales. Le forum est un organisme non officiel réunissant des spécialistes des infrastructures et des chefs d’entreprise pour échanger des idées, établir un consensus et émettre des propositions destinées au gouvernement fédéral.

Les infrastructures forment l’épine dorsale du succès de l’économie et de la qualité de vie au Canada. Les routes et les ponts que nous utilisons pour nous déplacer et transporter des biens et services; le réseau électrique dont nous avons besoin pour alimenter notre économie et nos vies; les infrastructures de traitement d’eau potable de qualité; sont tous des facteurs essentiels à la trame d’une nation, particulièrement lorsqu’elle prend du retard sur le plan de la productivité et de l’innovation. Berry Vrbanovic [ancien président de la Fédération canadienne des municipalités] a dit : « Ces dernières années, les investissements effectués dans nos infrastructures ont contribué à ralentir le repli de la croissance et nous a donné espoir en l’avenir. Cependant, le Canada est à la croisée des chemins : ou il continue le travail de reconstruction, ou il prend encore plus de retard alors que les routes sont en mauvais état, que les embouteillages paralysent la circulation et que les prix exorbitants des maisons affectent notre économie et notre croissance. »

Même si cela ne réglera pas la détérioration de nos infrastructures civiles, il est temps que les technologies de l’information et des communications (TIC) deviennent une priorité dans la liste de choses à discuter. D’abord, les TIC nous permettent de mieux nous en rendre compte, de mesurer et de prévoir l’état et les besoins de nos infrastructures physiques et par conséquent nous permettent également de prendre de meilleures décisions en matière d’investissement alors que les budgets disponibles continuent de diminuer. Dans un monde où « tout est connecté » [vu l’omniprésence de l’Internet], nous verrons augmenter l’utilisation des capteurs et la gestion des données pour effectuer des contrôles de tous les actifs du pays. Ces masses de données et leur analyse sont maintenant la prérogative des collectivités pour en optimiser la gestion.

De plus, toutes les études sont claires : les nations prospères voient dans l’accès à la large bande les pistons du moteur économique. L’ONU a fait valoir à maintes reprises les retombées positives attendues sur le PIB d’une connectivité de plus en plus répandue, et de la croissance exponentielle de la vitesse de l’Internet [selon l’ONU : la transition vers un accès à un débit de l’ordre du gigabit/sec pourrait augmenter le PIB de 3 % chaque année]. Ici aussi, le Canada tire plutôt de l’arrière. Des organismes comme iCanada essaient de changer cet état de fait. Au moment où nous devons affecter nos ressources limitées à la reconstruction d’infrastructures civiles vétustes, nous devons également penser aux fonds nécessaires à des infrastructures numériques adéquates.

Dernière question importante, mais non la moindre : en quoi peut nous aider une économie encore mieux branchée par un accès universel de l’Internet haute vitesse? Les applications sont nombreuses et ont des incidences dans le domaine du transport et des infrastructures. Qu’arriverait-il si nous consommions moins ou plus intelligemment, si nous nous déplacions moins grâce à la collaboration à distance, si nous repensions ce que la « mobilité » représente pour nos municipalités? Ce sont les TIC, qui, non seulement, jettent les bases de cette transformation à l’échelle des municipalités et de pays tout entier, mais qui fournissent également des outils de collaboration, de productivité et d’innovation qui pourraient nous inciter à repenser les défis que nous avons avec nos infrastructures vétustes actuelles.

Au lieu de rester figé sur nos acquis sans changer nos comportements, nous devrions peut-être songer en premier lieu à les faire évoluer avant de décider de ce que nous avons réellement besoin et, par conséquent, des problèmes que nous avons vraiment à régler.

Grâce à des initiatives comme Communautés intelligentes et connectées de Cisco ou Des villes plus intelligentes d’IBM, nous continuerons à être les partenaires des gouvernements et des entreprises privées, ainsi que des organismes comme iCanada et la FCM pour faire progresser ces domaines; expliquer la pertinence des TIC et élaborer le programme d’un Canada mieux connecté à l’aide de l’innovation, de la technologie et des infrastructures d’avant-garde pour le 21e siècle.

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