Depuis de nombreuses années nous avons prôné les avantages d’un transport Voix sur IP. Vous l’utilisez de plus en plus dans votre quotidien, avec votre box DSL de chez vous, depuis votre PC ou en appelant depuis un téléphone Fixe. Fort de cet engouement de services audio et vidéo sur IP, les standards d’encodage se devaient évoluer vers une nouvelle génération de codecs à corrections d’erreurs.
Certes cela n’enlève en rien la nécessité de fluidifier le réseau par une gestion de sa qualité, et encore moins le besoin de gérer le budget de bande passante entre divers communications (pour répondre à ces challenges, je vous propose de visionner la vidéo sur la stratégie Medianet Cisco : http://www.cisco.com/web/solutions/medianet/index.html), cependant cela apporte une réponse parfaite à un besoin de qualité vers des accès réseau sans gestion de qualité sur le transport. C’est typiquement le cas du DSL en France utilisé à des fins personnel et professionnel.
La qualité est le facteur utilisateur le plus impactant à traiter lors d’un transport VoIP. La qualité est affectée en premier lieu par le délai, la variation (Jitter) et le pourcentage de paquets perdu. La seconde contrainte est d’éviter de ré-envoyer des paquets qui ne feraient que de transférer les problèmes vers d’autres communications parallèles au canal VoIP à traiter.
Un codec à correction d’erreurs peut être vu comme opposé à d’anciennes stratégie d’architectures audio ou vidéo. En effet comment dépenser un temps de traitement supplémentaire pour gérer une correction d’erreurs alors que les architectures Voix sur IP sont bâties dans une recherche qualité et donc de réduction du délai. Ce délai est particulièrement impactant dans des architectures internationales, vers Internet ou avec un Softphone qui s’appuie sur la puissance calcul du poste de travail. C’est ainsi qu’un groupe de travail IETF pour la voix et d’autres sur la vidéo ont travaillé à réduire le temps d’adaptation des algorithmes de traitement. Ajout de buffers de réception, amélioration du traitement des algorithmes et DSP ont par conséquence apporté une réduction de la moyen des segments à 5 ou 10 ms pour être paquétisés à 20 ou 30ms. Le challenge réduction du délai étant atteint, nous pouvions alors aborder un traitement d’erreur.
L’IETF a standardisé l’approche d’un codec à correction d’erreur avec un Codec voix iLBC (http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc3951.txt). Ce RFC est peut être un peu rébarbatif pour certains ;-), aussi je vous propose une explication Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/Internet_Low_Bit_Rate_Codec
Ce qui fût fait par l’IETF pour la voix, le fût dans une certaine mesure le cas pour la vidéo. En comparaison du codec H.363, l’encodage H.264 AVC nous a déjà fait faire un bon de qualité pour une bande passante équivalente (http://www.rfc-editor.org/rfc/rfc3984.txt ). Voici que l’équipe vidéo (JVT) composée du groupe d’experts vidéo du standard Europe ITU-T (VCEG) et dugroupe des experts vidéo de l’ISO (MPEG) propose une variation du codec H.264 en version SVC (Scalable Video Coding : http://www.ietf.org/internet-drafts/draft-ietf-avt-rtp-svc-18.txt).
La solution H.264 SVC va au delàde la simple correction d’erreurs, elle optimise le temps de transcoding d’une résolution vidéo vers une autre par l’ajout d’une négociation entre systèmes de résolution équivalente. La meilleure démonstration visuelle des avantages de ce nouveau standard est donnée par la Sté Vidyo précurseur de cette implémentation : http://www.youtube.com/watch?v=tZWjOr0oh0A.
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