Soyons francs : la COVID-19 a asséné un rude coup sur notre santé mentale collective. Nous avons des raisons valables d’être optimistes (j’en parlerais plus loin dans une minute), mais la pandémie nous a fait prendre conscience de ces questions comme jamais auparavant.
Cela tombe bien. La fin de mai est le mois qui conclut les campagnes de sensibilisation à la santé mentale aux États-Unis. Il y a quelques semaines seulement, nous avons commémoré la Semaine de la santé mentale ici même au Canada. Mais où que vous soyez dans le monde, il ne fait aucun doute qu’en ce moment précis — en plein cœur de la crise de la COVID-19 — le discours portant sur la santé mentale n’a jamais été aussi empreint de pertinence, de gravité et d’importance.
L’isolement social forcé a eu d’énormes répercussions sur la santé mentale de nombreuses personnes. Pour ceux qui sont déjà fragiles, un nouvel obstacle s’est dressé entre leurs troubles psychologiques et les services de soutien normalement assurés. Ajoutez à l’équation tous les autres ingrédients, les inquiétudes quant au logement, les motifs de préoccupation pour la santé des proches — et la crise a exercé une forte pression sur la santé mentale de tous à une échelle que nous n’avons encore jamais vécue.
Chez Cisco, nous avons surveillé cette situation de près, car la santé mentale nous tient à cœur — nos campagnes de sensibilisation ont une réputation enviable auprès du public, car elles contribuent à rompre la stigmatisation liée aux troubles psychologiques et à aider nos collaborateurs qui en ont besoin. Depuis la crise de la COVID-19, nous sommes allés plus loin, en entretenant le dialogue sur la santé mentale de nos collaborateurs de tous les échelons, et ce, sur une base quotidienne. Plus importantes encore que les difficultés croissantes éprouvées par le grand public en matière de santé mentale, sont les initiatives que nous avons menées hors de Cisco — particulièrement dans le cadre d’une percée récente réalisée grâce à notre partenariat avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH).
Sis dans le cœur de Toronto en Ontario, le CAMH assure une aide essentielle aux patients dans les quatre plus grandes villes d’Amérique du Nord. Depuis septembre 2018, un groupe de Cisco Canada collabore avec le CAMH pour assurer des soins virtuels à des patients sur notre plateforme sécurisée Webex. Le but était simple : améliorer les soins virtuels pour que plus de patients — où qu’ils soient situés — puissent accéder à des services essentiels en santé mentale.
Au cours de ces deux dernières années, nous avons mis au point et testé cinq programmes de preuves de concept et investi pas loin d’une valeur de 2 millions de $ en technologies, en financement et en services pour le CAMH. Ces concepts affichaient déjà de bons résultats et nous avions déjà accompli des progrès considérables.
Et c’est alors que la pandémie a frappé — et que tout a été bouleversé. Les rendez-vous en personne sont devenus risqués, tant pour la santé et la sécurité des médecins que celles des patients. Le CAMH a dû se réorienter immédiatement pour répondre aux besoins de sa base de patients actuels.
Heureusement, les fondements établis pour les preuves de concepts sont devenus un tremplin, nous permettant de lancer rapidement une transformation numérique.
En travaillant ensemble, le CAMH et Cisco ont harmonieusement intégré Webex dans les processus des équipes cliniques en moins d’une semaine.
Dès la mi-mars, Webex a été déployée dans tout l’organisme, facilitant la formation de plus de 350 cliniciens du CAMH — à partir d’une base de 50 en février — pour assurer des soins virtuels et 1 500 plus de consultations virtuelles en avril.
Webex — ainsi qu’un autre réseau existant de télémédecine administré par le gouvernement provincial — a aidé la CAMH à augmenter radicalement le nombre de consultations virtuelles. De mars à avril 2020 seulement, les consultations virtuelles du CAMH sont passées d’environ 350 par mois à presque 3 000 par mois, une hausse supérieure à 750 %.
Les résultats ont été phénoménaux.
Pour les patients — un grand nombre d’entre eux sont devenus beaucoup mieux habitués aux services basés sur les technologies — Webex leur donne plus de choix pour planifier leurs rendez-vous et les suivis, réduit les délais d’attente. La plateforme leur permet de communiquer directement avec les cliniciens et de recevoir des conseils psychologiques, quel que soit le lieu où ils résident.
Pour le CAMH, les retombées ont amené une véritable transformation de ses activités. Le centre a constaté le grand potentiel d’élargissement de l’offre virtuelle de soins pour assurer une plus grande accessibilité des services en santé mentale et les résultats parlent d’eux-mêmes.
Chez Cisco, nous sommes fiers des résultats, mais nous ne perdons pas de vue les perspectives à l’horizon. Car après tout, on ne voit toujours pas la fin de la COVID-19. Nous avons réalisé le potentiel des prestations virtuelles de soins de santé mentale et démontré le potentiel des technologies d’aider les gens à recevoir des soins essentiels au moment où ils en ont le plus besoin. Je suis sûre que nous pouvons aider encore plus. Donc, continuons d’entretenir le dialogue sur la santé mentale, pour que nous puissions nous entraider aujourd’hui et relever des défis de plus grande envergure demain.
Pour de plus amples renseignements sur le partenariat de Cisco avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale, rendez-vous ici.
Pour de plus amples renseignements sur l’expertise de Cisco dans le secteur public et les soins virtuels en santé, rendez-vous ici.