Les caméras de surveillance sont de plus en plus présentes dans les villes à l’échelle mondiale. Bien sûr, elles aident à lutter contre la criminalité, mais en cette ère numérique, elles offrent une foule d’autres possibilités.
En effet, les caméras ne sont plus l’apanage des corps policiers, qui traditionnellement, s’en servent pour décourager les gestes criminels et appuyer les enquêtes. Elles sont utilisées à des fins très diverses. Voyons un exemple : les images provenant de caméras installées autour d’un groupe d’édifices peuvent se révéler utiles au ministère des Transports dans la gestion de la circulation; à la voirie pour optimiser le déneigement; aux services municipaux pour gérer les événements spéciaux ou optimiser l’utilisation des stationnements…
Le concept de ville intelligente appelle à un plus grand usage de la vidéo. D’ailleurs, une étude de la firme IHS révélait l’année dernière que le marché de la vidéosurveillance générera des revenus de 20,5 milliards de dollars en 2016, en hausse de 114 % par rapport à son niveau de 9,6 milliards enregistré en 2010.
Aujourd’hui, les caméras mobiles couvrent une vaste superficie, ce qui multiplie les possibilités. Inutile de fixer à un même poteau autant de caméras qu’il y a d’organisations souhaitant filmer les environs. Grâce à la technologie IP, il est permis d’acheminer les images à plusieurs destinations (services gouvernementaux et municipaux, entreprises privées) à partir d’une seule et même source – en toute sécurité et en temps réel. On peut même transmettre le flux vidéo à une personne en particulier sur un téléphone ou une tablette.
Tirer avantage des caméras vidéo
Ce potentiel nouveau incite à la collaboration entre les entités partageant les mêmes images, ce qui entraine des économies. Le jeu en vaut la chandelle, car l’utilisation de caméras vidéo est susceptible d’améliorer considérablement l’efficacité organisationnelle et les services offerts aux citoyens de la ville. Pour ce faire, la municipalité doit disposer d’une infrastructure optimisée en fonction de la vidéo, capable de prendre en charge efficacement et en toute sécurité la transmission des flux à de multiples organisations. L’expertise de Cisco en matière de réseautique et de services-conseils peut grandement aider à cet égard.
Les municipalités doivent songer également à se procurer un système de gestion des opérations vidéo permettant d’analyser et d’archiver les données. Des produits intégrant différentes fonctions et techniques d’analyse sont offerts sur le marché à l’intention de divers secteurs d’activités. À l’aide de ces applications logicielles, on pourra notamment mesurer la distance entre deux points dans la vidéo, filtrer le bruit, élargir certaines zones et mettre en évidence quelqu’un ou quelque chose d’intérêt.
Pour une organisation, un fournisseur capable de l’aider dans tous les aspects de la vidéo constitue un atout. Voilà pourquoi Cisco continue d’établir des partenariats avec des firmes de premier plan, spécialisées dans les applications de gestion et d’analyse de la vidéo.
Malgré certaines réticences à propos de l’empiètement des caméras sur la vie privée, les citoyens paraissent très favorables à leur utilisation. Selon un sondage mené l’année dernière aux États-Unis, 78 % des gens appuient la vidéosurveillance. On peut penser que l’opinion publique est d’autant plus ouverte à l’utilisation de caméras vidéo qu’elles permettent aussi d’améliorer les services offerts aux citoyens.