Protection des travailleurs distants : quel impact sur les programmes de sécurité en France ?
L’avantage de travailler pour une société comme Cisco, c’est que la culture du télétravail fait partie de notre ADN. Un principe que personne ne remet en cause tant efficacité rime avec confiance. Un pangolin et dix mois plus tard, nous n’avons toujours pas repris le chemin de nos bureaux et privilégions le télétravail, alors que d’autres grandes entreprises françaises semblent encore se chercher. Il suffit de jeter un œil au cahier spécial du Figaro en date du 25 Novembre qui titre sur la « grande bataille » du télétravail, et aborde le manque d’anticipation à cette évolution ou les risques psychosociaux auxquels certains managers n’étaient pas préparés. Pourtant, il serait judicieux d’accepter ce virage et de l’accompagner au plus vite, parce que d’autres questions, elles, ne peuvent se permettre le luxe d’attendre. En premier chef, la sécurité de cette nouvelle workforce, dorénavant active en dehors des enceintes traditionnelles de l’entreprise.
Car le passage au télétravail a été compliqué et a engendré une lourde pression sur les épaules des professionnels de la cyber-sécurité. Pour le comprendre, nous venons de publier un rapport sur l’état et l’avenir du télétravail, et sur la protection de cette nouvelle workforce. Un rapport permettant de prendre un peu de recul et d’analyser comment la France se situe par rapport à ses voisins européens, mais également au niveau mondial.
Les trois enseignements clés du rapport sur l’avenir du travail à distance sécurisé
Avant la crise, l’Europe comptait la plus faible proportion de télétravailleurs comparé aux États-Unis ou à la zone Asie-Pacifique. En Europe, la France a vu quadrupler la proportion d’entreprises comptant plus de la moitié de collaborateurs travaillant à distance : de 15% avant la pandémie, nous sommes passés à 64% au plus fort de la crise. Et 32% des entreprises françaises sondées s’attendent à ce que le nombre de télétravailleurs augmente après la pandémie.
Cette progression ne s’est pas faite sans mal. Au palmarès de l’impréparation des programmes de cyber sécurité à la transition vers le télétravail, la France monte sur la plus haute marche d’un triste podium. 9% de nos entreprises se sont déclarées non préparées. A titre comparatif, seules 4% des entreprises se sont déclarées non préparées en Allemagne, et 2% seulement au Royaume Uni. Pas étonnant donc que près de la moitié des entreprises française (48%) déclarent avoir enregistré une augmentation de 25% ou plus du nombre de cyberattaques ou d’alertes durant la pandémie. L’augmentation la plus élevée observée parmi les quatre pays européens de l’étude.
Assez logiquement, la sécurisation des accès (52%) et la confidentialité des données (40%) se classent donc en tête du palmarès des défis en matière de cyber sécurité des entreprises françaises, tout comme la moyenne régionale et mondiale. Mais alors que nos voisins européens placent les politiques de contrôle et de mise en application en troisième position (39%), les entreprises françaises s’inquiètent plus de leur niveau de protection face aux malwares (36%). Une spécificité sans doute corrélée aux principaux changements mis en place pour prendre en charge le télétravail. Alors que l’ensemble de la zone européenne s’est concentrée sur l’augmentation des capacités VPN (64%) et l’augmentation des contrôles web (34%), nos voisins européens ont également priorisé la mise en œuvre d’authentification multi facteur (38%) alors les entreprises françaises, elles, ont fait de la protection des terminaux (37%) leur troisième priorité.
Paradoxalement, le niveau de compétences des équipes se révèle meilleur en France qu’en Europe, voire même qu’au niveau mondial. Même si la moitié des entreprises françaises (50%) déclare un manque de sensibilisation et de formation de leurs collaborateurs, cela reste quatre points de moins que la moyenne européenne (54%) et neuf points de moins que la moyenne mondiale (59%). Les équipes de sécurité françaises continuent pourtant de souffrir d’une multiplication des outils et de solutions de sécurité (46%) et de leurs interfaces incohérentes (27%), respectivement trois points et cinq points de plus que la moyenne européenne (43% et 22%). L’approche d’une plate-forme de cyber sécurité intégrée telle que SecureX n’a jamais été aussi cruciale.
Solutions de sécurité pour télétravailleurs : découvrez nos solutions
En filigrane, les cahiers du Figaro concluaient sur l’importance de la culture, du dialogue et de la négociation dans la bonne mise en place de cette nouvelle norme. Avec Cisco, plus que nos solutions primées, c’est sans aucun doute notre culture qui nous permettra d’apporter la compréhension et la pertinence nécessaire à vos projets de télétravail, et à la protection de vos travailleurs distants. Parlons-en !
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