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Réductions des émissions de CO2 des bâtiments, des solutions à la portée de tous.

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La décision prise par Cisco de réduire ses émissions de CO2 de 25% à l’horizon 2012 par rapport à 2007 a généré beaucoup de discussions sur l’approche à adopter pour atteindre l’objectif.

Nous avons rapidement réalisé que nous étions confrontés à un défi majeur. Nos bâtiments n’étant pas équipés de capteurs, qui nous permettent de mesurer précisément la consommation par zone, il nous était donc difficile de calculer un retour sur investissement par projet. Nous avons donc pris la décision de mesurer nos gains au niveau du bâtiment et de mettre en œuvre nos propositions sans avoir une idée précise de l’impact de chacune d’elles, en commençant par celles dont le coût était limité. Notre objectif était d’enclencher une dynamique pour générer des économies qui pourraient financer de nouveaux projets.

Sur la base de la consommation relevée sur les derniers douze mois, nous avons économisé 13% d’énergie, en mettant en œuvre les actions suivantes :
– Augmentation de la température de 4° dans les salles informatique et les laboratoires,
– Réduction et consolidation des équipements informatiques,
– Déploiement d’ampoules basse consommation,
– Installation de détecteurs de présence dans les toilettes,
– Extinction systématique des lumières le soir par le personnel de surveillance.

Toutes ces solutions ont été mises en œuvre à coût minimal (voire nul) en quelques semaines.

En conclusion, il est possible de mettre en œuvre des initiatives qui ont impact sur les émissions de gaz à effet de serre, tout en générant des économies qui financent de nouveaux projets.

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3 commentaires

  1. Vers des datacenter plus “verts” : http://bit.ly/awmgeg

  2. Bonjour Yvic,
    Je dois avouer que le “vite fait, bien fait” montre ici son efficacité. Je reconnais ton bon sens pour mettre en oeuvre de manière pragmatique des solutions simples qui se révèlent efficaces. Le cartésien peut se sentir frustré de ne pas connaître l’impact réel de telle ou telle initiative, mais après tout, la baisse de consommation sur un an est suffisamment importante pour souligner la pertinence des actions.
    Nous avons l’illustration de l’utilisation de bonnes pratiques et de la mise en pratique de l’adage “les petits ruisseaux font les grandes rivières”.
    Nos amis anglais ont lancé cette année une initiative appelée 10:10 dont le principe est simple: chacun doit réduire de 10% en 2010 ses émissions de CO2 (http://www.1010uk.org/).
    Voilà quelques pistes d’actions vertueuses à court terme permettant d’engager une transformation plus structurelle (et avec un impact plus conséquent).
    Bravo!
    Olivier.

    • Merci pour tes propositions. Il nous faut continuer à considérer de nouvelles initiatives pour atteindre notre objectif.
      Yvic