Architecture de collaboration. Qu’est ce que cela peut bien vouloir dire ?
Dans notre environnement, il faut comprendre sous ce terme la notion de services modulaires à partir desquels sont bâties nos solutions. Nous attachons une grande importance à délivrer des services homogènes et de qualité à tous les collaborateurs et ce quelque soit le terminal qu’ils utilisent. Cette hétérogénéité, l’ouverture et l’interopérabilité sont des composants clés pris en compte dans notre architecture. En effet vous allez voir que chacune des solutions proposées s’appuie et s’articule directement autour d’une structure cohérente qui assure un fonctionnement optimal au service attendu.
Avant de rentrer dans les détails de cette architecture, laissez-moi prendre un exemple simple :
Pour fournir un service de communication voix et vidéo entre deux interlocuteurs, il faut :
– Une application qui sache fournir des services riches et homogènes de voix et de vidéo (le Communication manager de Cisco) des terminaux aux postes de travail
– Une fonction qui gère le contrôle d’accès et la sécurité (qui devra être disponible pour d’autres applications de communication),
– Une fonction de gestion de la qualité de service pour garantir la qualité de la voix et de la vidéo, mais également pour interdire la vidéo si la bande passante n’est pas disponible,
– Une infrastructure hautement disponible qui assure la communication des équipements téléphoniques (quels qu’ils soient et disponible pour toute communication) mais aussi la sécurité.
Une fonction de gestion de la disponibilité (indicateur de présence) pour éviter d’appeler un interlocuteur non disponible (service qui là encore sera disponible pour d’autres applications de communication)
Ces éléments constituent donc les briques à utiliser pour fournir un système de communication optimal et efficace. Comme nous l’avons vu certaines, de ces fonctionnalités/services vont être à la disposition d’autres applications. Cela s’intègre totalement dans la notion d‘architecture que je vais décrire ci-après :
Commençons donc par la plus basse couche de cet empilement :
1 – L’infrastructure. Elle défini la couche fédératrice qui va fournir un service à toutes les applications dont celles de collaboration. Celle–ci se compose de services provenant du réseau « Network as the plateform », fournissant le réseau local, étendu, sécurité et mobilité avec le Wifi.mais aussi les services d’infrastructure Datacenter dont les serveurs qui gèrent la virtualisation des applications. A ce titre peu importe qu’elles soient installées dans l’entreprise ou achetées à l’extérieur sous forme de service. C’est le cas notamment de l’application de conférence web « Webex » dont un des éléments clé de l’offre, outre le service de conférence et de partage de documents, est l’infrastructure matérielle bâtie autour de nos datacenters et de leur réseau dédié mondial (Cisco Collaboration Cloud) pour garantir une expérience de qualité. De plus les solutions Cisco permettent de bénéficier du meilleur des deux mondes (hébergé dans l’entreprise ou dans le « cloud »). Dans une application de web conférencing (type Webex) on peut en effet bénéficier des services de conférence voix et vidéo de l’entreprise lorsqu’ils sont disponibles et aller chercher le service de partage de documents dans le cloud. Vous optimisez ainsi les coûts de communication, vous connectez le monde de la visioconférence de celui du « Web conférencing » tout en améliorant la qualité des services voix et vidéo.
2 – Les services de collaboration : Cette couche intermédiaire regroupe toutes les fonctions transverses qui vont enrichir et optimiser les communications et les applications de collaboration en fournissant :
– des services de sécurité, du contrôle d’accès à l’authentification en passant par le contrôle des droits indispensables à prendre en compte pour des déploiements à grande échelle.
– Des fonctions qui vont permettre d’alimenter des applications de communication en information contextuelles. Qui je suis ? (Gestion des annuaires et authentification), Ou je suis ? (application de gestion de la localisation), Suis-je disponible ? (gestion de l’information de présence) Quelle expertise j’ai ? (par une gestion des « Tags » connu dans l’univers Web 2.0)
– Enfin un framework ouvert pour proposer nos services de Collaboration dans toute application tierce. Par exemple faire bénéficier à une application métier des informations de disponibilité, mais aussi de communication voix-vidéo mais aussi pour délivrer un service homogène de Collaboration sur tout type de terminaux que ce soit sur le poste de travail informatique quel qu’en soit sa forme et son système d’exploitation, des téléphones IP, des smartphones, …
3 – Les Applications de Communication et de Collaboration : On retrouve à cet endroit toutes les applications en liaison directe avec le terminal de l’utilisateur final. Cela va de la téléprésence au centre de contact en passant par le web conferencing. Ce sont ces applications qui s’enrichissent des fonctionnalités disponibles dans la couche intermédiaire des services de collaboration.
Un exemple avec l’application de centre de contact (Cisco Unified Contact center). Cette application s’appuie sur les services voix du CUCM et peut bénéficier des informations de présence et d’expertise disponibles. Cela permettra à un agent de trouver plus rapidement l’expert d’un sujet qui soit actuellement disponible. Pour l’entreprise c’est un gain réel de productivité, mais c’est aussi un élément important dans la satisfaction de ses clients.
Nous considérons que cette architecture est un vrai élément différenciant car elle permet à nos clients de commencer par la mise en place d’un service qui pourra être enrichi au cours du temps par d’autres applications (en fonction des besoins). Cette approche extrêmement ouverte permet d’intégrer de nombreux environnement tiers qui garantie la pérennité de vos investissements.