La terminologie pour désigner une démarche « smart city », pour citer l’appellation anglaise en premier lieu, est variable : ville intelligente, territoire intelligent, ville ou territoire connecté, ville numérique… Au-delà de l’aspect technologique et d’une plus grande maîtrise des fonctions majeures de la ville (transports, énergie…) souvent imposés par les acteurs privés, les initiatives des collectivités vont bien au-delà et foisonnent de caractéristiques différentes et variées.
La mise en perspective des caractéristiques essentielles de la ville ou du territoire connecté(e) selon les décideurs de collectivités locales interrogés révèlent qu’ils abordent ce sujet en plaçant l’humain au cœur de leur stratégie : 54% d’entre eux choisissent comme premier critère la « mise en réseau des acteurs et objets pour des services d’information aux usagers ».
C’est aussi pour 39% d’entre eux un territoire où est sollicitée la participation des usagers pour la co-construction territoriale et pour 32% la garantie d’une cohésion sociale entre générations. Le pilotage optimisé des fonctions majeures est également perçu comme important par 42% des décideurs, notamment pour soutenir les démarches de développement durable.