Jeudi dernier 26 octobre 2017 a eu lieu à Bordeaux l’inauguration du nouveau centre du CESI en présence d’Alain Juppé, ancien Premier Ministre, maire de Bordeaux et de Francis Wilsius, élu au Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine, de Pascale Galy-Cassit, directrice régionale du CESI Sud-Ouest et de Guillaume Brault, directeur du Campus CESI Bordeaux. Le CESI était initialement installé depuis 45 ans à Blanquefort à 16 km de Bordeaux, cette nouvelle adresse s’inscrit dans une volonté de développement des activités dans des locaux plus spacieux, plus accessibles et plus proches de leurs publics, faisant ainsi du CESI la seule école d’ingénieurs intra-muros de Bordeaux.
“Nous sommes très fiers, en nous installant dans Bordeaux intra-muros, d’être au cœur d’un écosystème exceptionnel, avec une offre académique de premier ordre et un club d’entreprises innovant. Fiers d’être également impliqués dans le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la Région Nouvelle-Aquitaine en présidant actuellement le club des grandes écoles de la Région”, déclare Vincent Cohas, directeur général du groupe CESI.
PRESENTATION GLOBALE DU CESI
Le CESI intervient sur deux grands champs : l’enseignement supérieur et la formation professionnelle.
Dès le début, en 1958, créé par des grandes entreprises industrielles françaises, le CESI s’est inscrit dans une démarche de formation tout au long de la vie, avec notamment, la formation d’ingénieurs par la formation continue. Le CESI a ensuite été la première école à ouvrir son titre d’ingénieur par la voie de l’apprentissage en 1989.
Le CESI, dont la gouvernance est formée d’administrateurs mandatés par les cinq grandes confédérations syndicales, au niveau cadre, par le MEDEF et l’UIMM et par des grandes entreprises, n’a pas de finalités lucratives et ne bénéficie d’aucune subvention de fonctionnement. Le CESI se développe par son exploitation et un fonctionnement en réseaux proche de ses clients et proche des territoires. L’Ecole d’Ingénieurs du CESI, membre de la Conférence des Grandes Ecoles, est présente sur 15 sites et accessible par toutes les modalités (formation continue, apprentissage, statut étudiant). Elle propose trois grandes spécialités (Industrie & services/BTP/Numérique). Elle est aujourd’hui en flux de diplômés par an, la première école d’ingénieurs en France. Les autres 50% sont composés d’une activité très dynamique en alternance (CESI Alternance), de formation pour les salariés (CESI Entreprises) et de certification de personnes (CESI Certification).Dans le même esprit et toujours en lien avec la gouvernance, le CESI s’attache à devenir de plus en plus un acteur impliqué sur les finalités, les enjeux économiques, sociaux, technologiques et sociétaux de notre pays. A titre d’exemple, quelques réalisations récentes :
- Le développement d’un pôle Recherche qui s’articule sur les besoins des apprenants mais aussi des entreprises et des territoires avec qui le CESI est en lien étroit. Ainsi, la Chaire CESI-Cisco-Vinci Energies, « Industrie et Service de demain » qui se décline sur les antennes locales de Nanterre, Rouen, Reims et prochainement sur Arras,
- Une implication forte sur les enjeux clés liés aux mutations technologiques, à la digitalisation de l’économie qui impacte les métiers et les compétences, en particulier dans les domaines :
- Industrie du Futur
- Bâtiment du Futur (Performance énergétique, maquette numérique) et villes intelligentes
- Nouveaux métiers (Big data, IoT, fabrication additive),
Cette implication s’exprime par différents dispositifs :
En consortium dans le cadre du projet « Plan d’investissement d’avenir » DEFI&Co dont le CESI est lauréat et qui regroupe des entreprises comme Airbus, Dassault Systèmes, Colas, avec un volet formation et un volet recherche. Dans ce cadre, l’APEC réalisera plusieurs études durant les 5 années du projet sur les nouveaux métiers et les nouvelles compétences les plus attendues par les recruteurs. Les premières études sont déjà disponibles ici.
Cette implication se concrétise également par la création, il y a 3 ans de l’Institut de la Réindustrialisation avec nos partenaires du GIM, de SYNTEC Ingénierie et de l’EPF. Parmi plusieurs projets lancés par l’Institut, le plus remarquable est certainement le lancement d’un Observatoire mondial des investissements développé avec TRENDEO, FIVES et EDF. Les premières études montrent, outre que la France n’est pas une terre d’élection pour les investisseurs industriels, que les critères qualitatifs de l’Usine du Futur sont encore flous.
Le CESI a également créé, en 2009, avec IPSOS et Brice Teinturier, l’Observatoire Social de l’Entreprise qui réalise deux vagues d’études par an en interrogeant un échantillon représentatif des patrons et des salariés des entreprises en France.
Les deux dernières vagues portaient sur la réforme du Code du Travail et sur la digitalisation dans l’entreprise. Dans cette dernière, on y observe notamment que si les salariés ont rapidement adopté les outils les plus courants de l’ère numérique, il n’en n’est pas nécessairement de même pour les patrons, en particulier de PME-PMI. Ainsi, par exemple, il est inquiétant de constater que plus de la moitié des patrons de PME du BTP considèrent la transformation numérique comme un effet de mode, inquiétant alors que l’on sait que l’on ne peut plus répondre à un appel d’offres dans le bâtiment sans maîtriser le BIM, la maquette numérique.
Le CESI est membre de l’Alliance pour l’Industrie du Futur où nous participons activement aux travaux sur les mutations profondes en cours dans l’Industrie et dans les grands réseaux de services industrialisés liés au développement de la robotique et de l’intelligence artificielle.
A l’international, le CESI est implanté en Espagne, à Madrid et à Barcelone ainsi qu’en Afrique, en Algérie, à Alger et à Oran et au Cameroun à Douala. Les projets sont portés par des financements AFD, Communauté Européenne, BAD, PNUD et Banque Mondiale. En France, le CESI est implanté sur 25 sites.
“Le CESI s’attache à conjuguer promotion sociale et excellence. Cela passe par l’innovation pédagogique et un accompagnement fort permettant de retisser le lien entre les enjeux de l’employabilité des personnes et ceux de la compétitivité des entreprises et des territoires. Cela passe également par une stratégie très volontariste de décloisonnement sur des champs et des marchés excessivement cloisonnés et organisés en silos. C’est le cas, particulièrement, entre la formation initiale et la formation continue, la formation et la recherche et, enfin, entre les sciences dures et les sciences humaines. Au CESI, nous n’avons pas attendu les dernières avancées des neurosciences cognitives pour comprendre que l’apprentissage est plus efficace dans l’interaction sociale et pédagogique”, précise Vincent Cohas.
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