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Le Cloud : les éditeurs de logiciels ont ils encore le choix


16 November 2015


Le marché du logiciel français se porte bien. Les éditeurs ont pris conscience du rôle et de l’importance stratégique du Cloud pour leur croissance en France mais également à l’International. Accélérer le mouvement c’est être capable de saisir plus rapidement de nouvelles opportunités. Cisco avec l’aide de ses partenaires veut accompagner les éditeurs français dans leur transformation.

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L’activité florissante des éditeurs français de logiciel. C’est le constat que l’on peut faire avec la parution de la 5 ème édition du Panorama des Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français. Un panorama réalisé par Ernst & Young et le Syntec numérique. Avec 10 milliards de chiffre d’affaires en 2014 et une progression de 17%, le logiciel témoigne du dynamisme de nos éditeurs français. Les grandes entreprises, à l’image de Dassault Systèmes, Ubisoft et Criteo, ont déjà eu largement recours à l’international pour assurer leur croissance. Un virage plus difficile à prendre pour les éditeurs de moins de 10 millions de chiffre d’affaire qui se cantonnent encore pour la majeure partie au territoire français.

Le SaaS est une priorité pour les éditeurs français. Le logiciel à la demande (Software as a Service : SaaS ) est devenu la priorité numéro 1 des éditeurs français mais ne représente encore que 22% de l’activité logicielle en France. Les utilisateurs perçoivent rapidement les atouts du SaaS avec la souplesse financière tout d’abord. Un modèle d’utilisation qui ne nécessite pas d’investissement lourd en équipement et qui évolue rapidement et simplement en fonction des besoins. De quoi séduire les directions financières soumises constamment aux pressions de l’environnement économique. Cela explique en partie pourquoi la part du SaaS et des services associés représente plus de 60% de l’ensemble du marché du cloud qui devrait avoisiner les 5 milliards d’euros en France en 2015 selon le cabinet Markess. Penser les nouveaux logiciels en mode SaaS devient une nécessité et faire évoluer des logiciels dans ce mode doit être sérieusement envisagé. Le SaaS n’est pas un effet de mode mais une mutation profonde de la manière d’utiliser les solutions logicielles. Sous-estimer cette tendance profonde c’est mettre à risque son activité et ouvrir la porte à des concurrents. Sans vouloir pousser à tout migrer systématiquement en mode SaaS il ne faudrait pas que les appréhensions, qu’elles soient techniques ou économiques, masquent les réelles opportunités.

Le cloud est un levier à l’international pour nos éditeurs. Le développement des offres SaaS a indéniablement contribué à démocratiser l’accès aux solutions logicielles dans les différentes fonctions de l’entreprise en offrant de la simplicité et de l’agilité. Dans la même dynamique il peut faciliter le développement à l’international à moindre coût. Offrir un logiciel en mode SaaS ne se résume pas à offrir un nouveau mode de distribution. C’est avant tout répondre à de nouvelles attentes. Les entreprises veulent se concentrer sur leur métiers et être en capacité d’innover pour créer de la valeur et de la différenciation. Elles veulent de moins en moins avoir à gérer les problèmes techniques comme des changements de versions logicielles et les évolutions d’infrastructures qu’elles impliquent. Elles veulent un service un point c’est tout. Les grands éditeurs comme SAP et Oracle ont bien compris la menace et cherchent à équilibrer leur chiffre d’affaires entre licences et SaaS.

L’éditeur change de métier et devient fournisseur de services. Dans le modèle de logiciel classique, l’éditeur se contentait de fournir du code et le support associé. En mode SaaS, le fournisseur offre l’accès à un service qui exploite le logiciel et l’infrastructure nécessaire à son fonctionnement. L’utilisateur attend des fonctionnalités, des performances et de la disponibilité. Chaque logiciel n’a pas la même exigence en termes de moyens informatiques. Un logiciel de 3D ou de Big Data nécessitera des infrastructures plus performantes qu’un logiciel de facturation. La nature, le nombre des utilisateurs et leur localisation est également à prendre en compte. L’expansion internationale exigera une présence du fournisseur dans les pays concernés pour garantir des performances acceptables. Si les données manipulées par le logiciel résident dans le cloud, l’aspect protection des données doit être regardé de près. L’invalidation récente du « Safe Harbor » force à une certaine vigilance. En devenant fournisseur de services, l’éditeur peut entrevoir de nouvelles opportunités de services. Il peut par exemple, en collectant et en mutualisant les informations sur l’utilisation et le fonctionnement de ses produits par ses clients, mieux connaitre l’utilisation qui en est faite, déceler voir anticiper des anomalies et optimiser en conséquence l’expérience utilisateurs.

 Accompagner les éditeurs ver le Cloud. Pour prendre le virage du Cloud, l’éditeur doit- il devenir également un expert des infrastructures et du cloud au risque de se disperser ? Le principe du cloud est justement de décharger les entreprises de ses contraintes techniques. Les constructeurs et les fournisseurs de cloud ont donc un rôle à jouer pour accompagner les éditeurs dans leur évolution vers le SaaS. En étant lui-même un fournisseur de solutions en mode SaaS avec des offres telles que Webex ou Jabber, Cisco a une bonne compréhension des exigences de ce modèle. En adoptant le modèle SaaS les éditeurs deviennent potentiellement de nouveaux partenaires pour Cisco et pourront bénéficier d’un accompagnement adapté. Cisco a conçu le « solution partner program » spécialement pour les éditeurs de logiciel leur mettant à disposition:

  • Des plateformes de « build & test » avec Cisco DevNet, la communauté online conçue par et pour les développeurs
  • Un accès privilégié à l’écosystème et au réseau de partenaires de Cisco pour bénéficier de leur force de vente
  • Des outils de vente et marketing incluant par exemple la présence en ligne sur la “place de marché” et des communiqués de presse pour gagner en visibilité
  • Une sélection de partenaires cloud certifiés par Cisco pour garantir la qualité des offres
  • Une facilité de trésorerie avec les offres Cisco Capital
  • Une ouverture à l’international grâce à un réseau de partenaires cloud répartis dans le monde entier

Ces différentes formes d’accompagnement seront détaillées dans de prochains billets

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