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CIAC :Une architecture logicielle unifiée et ouverte pour le Cloud


29 July 2013


Le cloud est censé amener de l’agilité au système d’information des entreprises et des opérateurs à condition de….. ne pas ramener de la complexité par ailleurs.

  Cela peut paraître paradoxal mais nous ne sommes pas loin de constater que dans certains cas, qui sont plus fréquents qu’on ne l’imagine, l’agilité se limite à proposer des services au travers d’un portail et peu importe si derrière on rebâtit une usine à gaz au niveau logiciel et au niveau matériel. Usine à gaz qui conduira par la suite aux mêmes errements que dans le datacenter traditionnel.

J’ai déjà traité de nombreuses fois l’aspect matériel avec ce besoin d’unification du DataCenter , cette fois intéressons nous à l’aspect logiciel.

 Quel est l’enjeu des logiciels cloud  ?

 Concevoir une architecture logicielle simple, ouverte et évolutive.

La simplicité impose de limiter le nombre de logiciels nécessaires pour bâtir le tronc central du Cloud : catalogue de services et automatisation.

L’ouverture permet d’intégrer le cloud dans l’existant à moindre coût et en minimisant les risques.

L’évolutivité permet de caler les investissements au plus près de l’adoption du cloud.

De plus, on obtient ainsi une architecture qui peut être parfaitement personnalisée à chaque entreprise en fonction de ses objectifs et de son environnement.

 Simplicité,ouverture et évolutivité c’est ce que propose la solution Cisco Intelligent Automation for Cloud CIAC qui repose sur deux composants :

  • Cisco Prime Service Catalog : le portail dont vous avez pu voir sur ce blog un exemple de mise en œuvre dans le cadre du portail unifié « estore »  pour la totalité des services informatiques accessibles par les employés Cisco
  • Cisco Process Orchestrator pour comme son nom l’indique s’occuper de l’orchestration.

CIAC ouverture

CIAC s’installe en une journée, son ouverture permet une intégration rapide dans tout datacenter et CIAC évolue sans problème avec les variations de demandes et ajout de services Cloud.

Une fois IaaS (Infrastructure as a Service) maîtrisée, l’enjeu consiste à Chuyen CIACapporter davantage de services aux métiers, en particulier à travers le Platform as a Service, la gestion du cycle de vie et la gestion financière.

Pour traiter ces trois points j’ai demandé l’avis de Chuyen Huynh spécialiste du Cloud chez Cisco :

 1- Platform as a service avec CIAC

CIAC fournit des exemples de services (formulaires, templates, workflows) permettant à une entreprise de mettre en œuvre de manière autonome  une offre IaaS et PaaS. La différence se joue au niveau des logiciels composant le template à déployer : en Iaas, le template est une enveloppe formatée pour un hyperviseur ou contient un système d’exploitation ; en PaaS, le template est doté d’un middleware, voire une application.

Le client pourra ainsi s’appuyer sur  ces exemples  pour personnaliser ses propres services comme créer un nouveau template prenant en compte les politiques spécifiques de l’entreprise.

Si une entreprise dispose déjà d’une offre PaaS par exemple à partir à base de vApp  définis dans vCloud Director de VMware, CIAC pourra utiliser ces composants grâce à un connecteur et les inclure dans une offre plus large de PaaS  (OpenStack, Azure etc..).

  La prochaine version  permettra de profiter du test réalisé grandeur nature dans la direction informatique de Cisco : eStore (voir le billet sur le sujet). On y verra des exemples de services PaaS (modification des paramètres applicatifs, lancement d’outil d’administration..) . Cette version intègre aussi le travail de la communauté Cisco sur les outils de configuration tels que Puppet et Chef.

2- Gestion du cycle de vie

CIAC permet la découverte automatique des éléments d’infrastructure (insertion d’une nouvelle lame, d’un disque SAN, disponibilité d’un nouveau template) et propose un tableau de bord (nombre de VM provisionnés, adresses IP, stockage).

CIAC laisse le choix des outils de monitoring  qui s’intégreront par l’intermédiaire de connecteurs de type web services. Ces outils de monitoring peuvent provenir d’éditeurs de logiciels (CA tech Nimsoft ..) de l’Open Source (Zenoss..) ou  être des outils développés par l’entreprise elle-même.

 3- Gestion financière

Le « showback » et le « chargeback » sont des règles utilisées par la direction informatique pour ventiler les coûts sur les départements ou divisions en fonction de la consommation des ressources. Le showback ne prend pas en compte les ressources communes telles que l’énergie ou l’amortissement des locaux.

CIAC fournit sous forme d’un fichier Excel l’ensemble des informations concernant la consommation des ressources qu’il gère. Ces informations peuvent ensuite être exploitées par les outils maison ou spécifiques de showback /chargeback (Cloud Cruiser) et de facturation (Metratech, Zuora, Aria, Astel).

Le showback peut également se faire en utilisant un module optionnel de CIAC. Ce module est basé sur l’outil de Business Intelligence Cognos enrichi de rapports d’analyse.

 La volonté de la direction produit en charge de CIAC est d’améliorer les fonctions de showback principalement pour faciliter la monétisation en jouant sur les évènements déclencheurs de facturation et sur l’accessibilité du modèle de données par des produits tiers.

L’étape suivante: l’ informatique as a service 

Il sera aussi possible dans la prochaine version d’étendre le périmètre de la plateforme à toutes les ressources informatique (BYOD, accès distants, bureau virtuel, application de collaboration etc…). On parle bien là non plus d’ « infrastructure as a Service » mais d’ « Informatique as a Service » au sens large regroupant tous les services qu’une direction peut offrir à ses utilisateurs.

 

 

a revoir églement les courtes videos en français sur le sujet:

 

 

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