La Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, Fleur Pellerin, a présenté ce mercredi 4 juillet son plan Big data lors de la réunion annuelle de l’Afdel (L’association française des éditeurs de logiciels).
Cette association avait été au préalable chargée par la ministre de travailler sur des technologies de ruptures telles que le Big data (voir aussi le billet “Ces nouvelles technologies qui vont changer notre vie….” sur le blog).
L’Afdel avait fait un certain nombre de préconisations qui ont, semble-t-il , largement inspiré le plan Big data.
Dans ce plan on va trouver plusieurs sortes de mesures :
- Des formations, en particulier des data scientists (voir aussi le billet et la video big data : enjeux et compétences sur ce blog). Ces formations sont nécessaires si on veut pouvoir répondre à la demande de 300.000 emplois en Europe.
- La création d’un incubateur sous forme d’un centre de ressources technologiques destiné à aider des start-up à se positionner sur le marché du Big Data. Dans un article de la Tribune (Big data : gros business pour petites boites) Julien Cabot de la société Octot explique ” qu’il y a deux types d’acteurs qui occupent le marché : les éditeurs de logiciels décisionnels et les start-up qui jouent à la fois sur leur capacité à innover et leur connaissance de la donnée publique [Open Data] “
- L’animation d’un écosystème composé d’acteurs des nouvelles technologies et d’entreprises.
- Un fond d’amorçage dédié au big data
Le financement de l’état n’est pas encore précisé mais pour la France on parle d’un gisement de 10.000 emplois sur 5 ans avec la clé un marché de 2,6 millards d’euros.
Beaucoup d’entreprises françaises se sont déjà lancées dans de l’analyse exploratoire pour comprendre ce que le big data pouvait leur apporter. Ces analyses sont en général menées par les métiers, les solution technologiques et les problématiques d’infrastructures venant par la suite. On sait d’ores et déjà que les domaines d’applications sont nombreux dans tous les secteurs d’activité.
Il n’en demeure pas moins que le terme big data reste encore très vague beaucoup comme l’était le cloud il y a quelques années.