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Cisco : un rôle majeur à jouer dans les infrastructures des DataCenters et du cloud

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Le réseau est devenu progressivement une composante incontournable du DataCenter, amenant Cisco à rentrer dans le monde des serveurs et à  devenir un acteur majeur des infrastructures des DataCenters. Cette évolution a été couronnée par une 3ème place sur le marché des blades serveurs X86 dans le dernier rapport IDC.

Remettons en perspective ce qui a amené, entre autres, Cisco à cette position.

1) La quasi totalité des fermes de serveurs est connectée en réseau

Une architecture pérenne nécessite de penser serveurs et couche d’accès réseau. Le choix des topologies, “Top of Rack” ToR ou “End of Row” EoR, a une incidence importante sur le câblage et l’administration. La technologie FEX Frabric Extended mise en oeuvre avec les Nexus 2000 a considérablement contribué à optimiser ces topologies

2) Les serveurs physiques embarquent des composants réseaux (NIC, HBA, blade switch, etc.) associés à leurs outils d’administration pour se connecter aux réseaux LAN et SAN du DC. Ce type d’architecture est synomyme de complexité .

L’arrivée du 10 Gb et de nouveaux standards comme le DCB (DataCenter Bridging) et FCoE ont été l’occasion d’introduire un premier niveau de convergence entre les switchs d’accès (type Nexus 5000 couplés ou non avec des Nexus 2000) et les serveurs.

Cette convergence a permis de  réduire de manière importante  les câbles au sein des racks de serveurs, les connectiques et le nombre de points à administrer. Un premier pas vers l’optimisation des architectures.

3) La composante élémentaire du DataCenter est à présent la machine virtuelle

Le réseau doit interconnecter ces machines virtuelles entre elles.  La technologie Cisco Virtual Network Link (VNLink), avec le switch logiciel Nexus 1000,  amène le réseau jusqu’au niveau de la VM donnant ainsi la possibilité à l’équipe réseau d’administrer la totalité du réseau jusqu’à la VM.

4) Les machines virtuelles se déplacent sur le réseau du DC et entre DC

Il faut par conséquent s’assurer que les attributs de chaque machine virtuelle (sécurité , connexion, etc.) soient préservés lors du déplacement. C’est une des fonctions du Nexus 1000. De plus la mobilité des machines virtuelles s’effectuant sur un domaine réseau du niveau 2, cela nécessite des technologies, telles que Fabricpath,  qui permettent de constituer un domaine de niveau 2 au niveau d’un DataCenter ou d’étendre ce niveau 2 entre plusieurs Datacenters avec OTV

5) La convergence LAN et SAN est en marche

Tous les datacenters sont quasiment bâtis autour de 2 réseaux : le LAN pour les serveurs, le SAN pour le stockage. La convergence se fera progressivement au gré des évolutions des infrastructures des clients. Il faut donc assurer une évolution cohérente des reseaux LAN et SAN et permettre une convergence adaptée aux objectifs de chaque DataCenter. L’ensemble des gammes Nexus et MDS de Cisco supportent déjà le FCoE garantissant la pérennité des choix architecturaux.

6) Les architectures unifiées apparaissent

Tenant compte des points précédents il devenait logique de pousser la démarche d’optimisation plus en avant en intégrant couche d’accès réseau et serveurs dans une architecture unifiée avec un seul point d’administration. C’est ce qui a donné lieu à la conception de l’Unified Computing System. Une vraie réponse à une demande puisque 4000 clients utilisent déjà cette solution novatrice.

7) Le Cloud privé requiert une infrastructure “scalable” et facilement administrable

Le Cloud privé repose sur la virtualisation et la fourniture de services (ressources virtualisées) au travers des réseaux. Les points évoqués précédemment sont les fondements d’une infrastructure optimisée pour la virtualisation et capable d’évoluer facilement en fonction des besoins sans engendrer de complexité d’administration supplémentaire.

L’Unified Computing est une machine qui en soi est “cloud ready” car elle porte les caractéristique nécessaires à cette agilité si chère au Cloud.

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