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IOX : Une nouvelle architecture Cisco pour le Fog Computing

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IOx pictureL’impact de l’internet de l’objet ne se limite pas aux cas d’usage médiatiques comme le frigidaire ou le bracelet communicants. Ces usages grands publics ne sont que la face ludique d’un phénomène plus profond qui, au-delà de modifier notre quotidien, est en train de transformer le monde de l’entreprise et de l’industrie.

Derrière le terme de l’internet de l’objet (IoT) on retrouve une diversité de compteurs, capteurs et autres sondes qui ne vont cesser de collecter et analyser des informations. L’exemple des compteurs électriques intelligents parle sans doute à tout le monde. On comprend déjà que ces objets connectés vont contribuer de manière significative à ce fameux déluge de données qu’on associe au Bigdata.

Ce serait par contre un peu simpliste d’imaginer que cette quantité de données dispersée puisse être consolidée directement dans un Datacenter ou dans un cloud.

50 milliards d‘objets connectés en 2020.. .En général ces équipements IoT communiquent avec des petits routeurs de proximité qui n’ont pas toujours la possibilité d’être connectés en permanence à internet. Difficile par conséquent d’établir une connexion permanente entre ces nouveaux types d’équipements et des datacenters qui pourraient recevoir en temps réel les informations, les traiter et y répondre.

Quand on sait que le nombre estimé d’objets connectés dans le monde devrait atteindre les 50 milliards d’ici à 2020 on comprend mieux les challenges auxquels vont être confrontés les réseaux. D’autant plus qu’à ce nombre d’objets vient se rajouter le volume de données qu’un objet peut générer à lui tout seul. Rien que les équipements d’un avion peuvent produire en 30 minutes 10Teraoctets de données sur les performances et les conditions de vol de l’avion.

Envoyer toutes les informations d’équipements IoT dans un cloud et renvoyer une réponse du cloud vers les objets connectés peut devenir rapidement incompatible en termes de délai de réponse et d’utilisation de bande passante.

Du Fog Computing pour les objets connectés. C’est ici que le « Cloud » computing cède la place au «Fog» computing. Nouveau terme dont on devrait entendre parler de plus en plus souvent, le fog computing est similaire au cloud dans le sens où il va fournir des ressources de traitement et de stockage ainsi que des services d’application à des utilisateurs finaux ou à des objets. Par contre il se distingue du Cloud par sa proximité avec ses utilisateurs et par une répartition géographique. En offrant des services hébergés à la périphérie du réseau, le fog computing réduit la latence et améliore la qualité de service.

Une architecture Cisco IOX adaptée au fog computing. Pour réaliser ce traitement dans le fog Cisco a annoncé l’architecture IOX de traitement distribué. Ces routeurs exploiteront Linux avec l’ IOS de Cisco et devraient être disponibles mi 2014.
IOX
Cette nouvelle architecture simplifiera la connexion d’équipements industriels spécialisés à la périphérie du réseau car selon le type d’industrie le mode de connexion peut être différent. Linux ajouté dans les routeurs devrait contribuer à cette simplification. L’intérêt de cette nouvelle architecture ne s’arrête pas là puisque les utilisateurs pourront porter leurs applications Linux dans le routeur lui-même. Ils pourront également créer de nouvelles fonctions de collecte et de contrôle en écrivant des applications à partir d’un SDK (Software Development Kit) pour l’IOX Cisco.

A écouter également l’entretien avec Guido Jouret Vice President de l’IoT chez Cisco dans cette Video

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