Thomas Cloyd de Cisco a récemment publié un billet en anglais intitulé « Blade Server TCO and Architecture – You Cannot Separate Them » dans lequel se trouve une comparaison très détaillée de différentes infrastructures.
Pour ceux qui ne l’auraient pas lu, j’aimerais attirer leur attention car bien que le sujet ne soit pas nouveau il est on ne peut plus d’actualité.
A une époque où les budgets sont particulièrement contraints il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension des dépenses en matière de serveurs.
Les technologies et les architectures serveurs ont évolué ces dernières années mais on constate que :
- les couts d’acquisition d’un serveur contribuent pour moins de 20% au cout total de possession d’un serveur sur 3 ans.
- les 80% restants sont liés à l’administration des serveurs physiques et virtuels et pour une part plus limitée à l’alimentation et au refroidissement.
Thomas a illustré ce fait en reprenant un graphique publié par IDC en 2011 dans le document « New Economic Model of DataCenter ».
Pour la compréhension, Thomas a repris les chiffres concernant :
- La dépense de gestion des serveurs physiques en 2003-2007 et 2013
- La même dépense mais pour la gestion des serveurs virtuels
- La dépense globale de serveurs
Il en ressort que :
- Les dépenses d’acquisition de serveurs (server spending), d’alimentation et de refroidissement sont stables
- Les dépenses de gestion des serveurs physiques chutent de manière importante (-32%) entre 2007 et 2013
- Les dépenses de gestion de serveurs virtuels augmentent considérablement (+275%) entre 2007 et 2013
La réflexion entre Opex (coûts opérationnels) et Capx (coûts d’acquisition) est donc d’actualité.
L’analyse des coûts pour être efficace doit porter prioritairement sur les Opex et le choix d’architecture doit tenir compte de son impact sur la réduction des Opex.
Un gain de 20% sur les Opex ( 80% du TCO) n’aura pas le même effet qu’un gain de 20% sur les Capex ( 20% du TCO).
- Dans le cas des Opex un gain de 20% se traduirait en une réduction du TCO global de 16%
- Dans le cas des Capex, un gain de 20% se traduirait par une réduction du TCO globale de 4%
Le prix du serveur n’est qu’une faible partie de l’équation du TCO…
L’architecture du serveur est cruciale car elle définit les capacités d’administration. La conception même de l’architecture du serveur va permettre ou pas d’obtenir des gains significatifs sur les coûts opérationnels.
Les serveurs UCS : réduire les coûts opérationnels
Si les serveurs UCS se sont hissés à la deuxième place du marché des serveurs en lames X86 c’est en grande partie dû aux gains opérationnels obtenus par les clients que l’on peut résumer en deux points :
- Réduire la complexité d’administration des serveurs physiques et virtuels
- Permettre la scalbilité des configurations de serveurs sans ajout de complexité de gestion
L’architecture doit être souple, évolutive, facilement administrable et dynamique. Seulement de cette manière elle peut répondre aux besoins de l’entreprise.
A voir et à revoir également la video en français Cisco UCS service profiles:gains opérationnels