Lu dans le magazine « Smart Enterprise » un article sur l’expérience cloud chez Qualcomm avec Cisco, CA et NetApp.
Récemment, l’entreprise a trouvé un moyen de tout réunir : la plateforme UCS (Unified Computing System) de Cisco, lancée en 2009 pour réunir les ressources de calcul, de réseau, de stockage et devirtualisation dans un système homogène. « Cette plate-forme est formidable car elle change tout. Elle transforme l’ensemble du secteur », déclare Brian Baker, vice-président responsable des opérationset des services d’infrastructure de Qualcomm au niveau mondial.Qualcomm travaille directement avec Cisco et CA Technologiespour tester la plate-forme avec les logiciels de CA Technologies.« Nous avons de solides relations de partenariat avec CA Technologies et nos investissements dans sa gamme de produits se sont avérés fructueux », déclare M. Baker. « Il est donc logique pour nous de développer cet ensemble d’outils. »
La plate-forme permet de virtualiser bon nombre des éléments du réseau de Qualcomm en intégrant les produits Cisco traditionnels à l’environnement serveur, explique M. Baker. Il est ainsi possible de supprimer de nombreux liens montants et interconnexions entre les couches de stockage et réseau. « Il en résulte également une réduction des besoins en matériel de réseau et des coûts, ainsi que des gains d’efficacité, une plus grande capacité de traitement et de meilleures performances », ajoute M. Baker.
De plus, dit-il, un seul administrateur peut effectuer toutes les modifications requises au niveau du réseau et des serveurs à partir d’une console générale.
« Nous bénéficions d’une plus grande capacité, d’une meilleure exploitation de l’espace et d’une optimisation maximum », souligne M. Baker. « Tout cela a des effets positifs sur le plan écologique tout en réduisant nos coûts. Il y a plus de puissance de calcul et plus de débit. Les avantages sont innombrables. »
L’équipement UCS est parfait pour les “containers” du datacenter. « Ce sera un domaine où, à mon avis, cet équipement va briller, car il n’y a pas beaucoup d’espace disponible [dans les “containers”] », explique-t-il. La boîte UCS a moins de câblage et de complexité. Elle est idéale pour les espaces confinés, dit-il. « Il est possible que ces “containers” deviennent nos datacenters dans l’avenir. C’est beaucoup moins cher que la construction d’un datacenter traditionnel. »
Utilisation du cloud computing
Si la plate-forme UCS est testée avec un oeil tourné vers l’avenir, les solutions de cloud computing n’en constituent pas moins une partie importante de la stratégie informatique actuelle de l’entreprise. « Nous progressons sur ce plan », souligne M. Baker. « Le cloud aura différents usages pour différentes entités métier. Un fournisseur de services de cloud computing ne couvrira pas tous nos besoins. Par conséquent, nous picorerons ici et là. Qualcomm a lancé son projet de cloud computing il y a quatre ans, en créant une « grille » interne permettant de regrouper les serveurs et de transférer les applications d’un serveur à un autre à la demande. Par exemple, les applications financières de Qualcomm ont été parmi les premières à aller sur ce cloud, explique Matt Clark, directeur. Elles étaient en fait des candidates idéales. Ces applications ne nécessitent pas une grande capacité de traitement ni de stockage pour les opérations courantes. Toutefois, à la fin de chaque mois, trimestre et exercice fiscal, compte tenu des nombreux traitements effectués, elles consomment des ressources et affectent les performances d’autres applications. L’objectif, dit M. Clark, était de pouvoir allouer davantage de serveurs pour ces périodes, sans avoir à le faire manuellement et en évitant l’interruption ou le ralentissement de services. Le cloud computing permet de réduire ces risques. Actuellement, l’équipe informatique évalue des fournisseurs externes de services de cloud computing, dont Amazon, AT&T, Verizon et Microsoft, pour définir les applications et environnements de bureau non critiques pouvant être transférés vers des clouds externes. « Notre objectif final est que nos systèmes de base fonctionnent dans notre cloud interne », souligne M. Clark. « Tout ce qui est important pour Qualcomm du point de vue de la sécurité et qui nécessite une grande capacité de traitement reste chez Qualcomm. Nous transférerons le reste vers un cloud externe. » Qualcomm travaille également sur un portail qui facilite la demande de services. Auparavant, les utilisateurs se rendaient sur différentes pages Web pour demander des ressources telles que des serveurs Windows et UNIX ou des machines virtuelles Windows.« L’idée est que les utilisateurs puissent demander un système physique ou virtuel au même endroit », explique M. Ferraro, directeur.
« Ils n’ont pas besoin de comprendre ce que cela signifie du point de vue de l’infrastructure informatique. » Selon M. Ferraro, les utilisateurs s’attendent à des options de menu plus simples et des délais plus courts car les fournisseurs de services de cloud computing tels qu’Amazon ont établi une nouvelle norme. « Lorsque nous leur annoncions un délai d’une semaine, ils nous disaient qu’ils pouvaient obtenir un serveur en une heure chez Amazon et nous demandaient pourquoi cela n’était pas possible avec nous », explique-t-il. « Les utilisateurs nous poussent à offrir le même niveau de service qu’Amazon et les autres fournisseurs de services de cloud computing. » Lors de son passage au cloud computing, Qualcomm a été confrontée à quelques obstacles. Les utilisateurs, du moins au début, étaient réticents à l’idée de passer au cloud computing, même interne. La plupart voulaient leur propre machine, qu’elle soit physique ou virtuelle. « Avec le cloud computing, vous n’avez pas votre propre machine virtuelle. Les données se déplacent d’un ordinateur à un autre », souligne M. Clark. « Au début, cela effrayait les utilisateurs. »
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