Pourquoi est-il temps pour le Canada de porter attention à l’informatique en nuage?
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La semaine dernière nous avons publié la cinquième édition annuelle de l’Indice mondial d’infonuagique (2014-2019) de Cisco et notre rapport annuel prévisionnel des données et des tendances mondiales de croissance du trafic des centres de données et des réseaux infonuagiques. Destiné à l’origine comme ressource complémentaire aux études du trafic actuel sur les réseaux à protocole Internet (IP) comme notre Indice visuel des réseaux, l’Indice mondial d’infonuagique est devenu l’un des rapports les plus révélateurs – et des plus importants – que nous publions.
Pourquoi? Pour le simple fait, qu’en règle générale, pour de nombreuses entreprises, l’avenir de l’informatique passe nécessairement par l’infonuagique, ce que l’Indice mondial d’infonuagique ne manque pas de prouver sans aucune équivoque.
Il est généralement reconnu que le Canada tire de l’arrière dans l’adoption de l’informatique en nuage, et à ceux d’entre vous qui sont assis entre deux chaises et qui se demandent s’il faut finalement faire le saut… réfléchissez à ceci :
Selon l’Indice mondial d’infonuagique, le trafic infonuagique des centres de données en Amérique du Nord représentera 81 % du trafic total des centres de données d’ici 2019, contre 59 % en 2014. Au cours de cette même période, la part du trafic traditionnel des centres de données passera de 41 % à un maigre 19 %.
Et malgré le fait que ce ne sont pas toutes les applications informatiques qui pourront adopter le modèle infonuagique, il s’agit néanmoins d’un changement massif des méthodes de stockage et d’acheminement de nos données. En fait, l’indice prévoit que, dans le monde entier, le trafic infonuagique sera plus de quatre fois supérieur d’ici la fin de 2019, de 2,1 à 8,6 zettaoctets (ZO), excédant la croissance du trafic mondial des centres de données d’un facteur de un.
Et ce n’est pas tout. En 2019, le trafic IP mondial des centres de données devrait atteindre 863 Eo/mois et 10,4 Zo/an.
Pour mettre tout cela en perspective, 10,4 Zo sont équivalents à 144 billions d’heures de diffusion de musique – une quantité suffisante pour que chaque humain sur terre écoute de la musique en direct pendant 26 mois d’affilée.
Mais même ce chiffre est dérisoire par rapport au volume de données qui sera généré par l’Internet multidimensionnel (IMD). À l’échelle mondiale, en 2019, l’IMD générera 507,5 Zo de données par an – 49 fois le trafic total des centres de données mentionné ci-dessus.
C’est le moment de se lancer en infonuagique.
Pour en savoir plus au sujet de l’Indice mondial d’infonuagique de Cisco, consultez le communiqué de presse et le document technique et dites-nous ce que vous en pensez ci-dessous.