Si vous travaillez dans le secteur des soins de santé et que votre organisation se targue d’avoir un intérêt – quel qu’il soit – envers la numérisation et l’innovation, vous vous intéresserez au modèle INFRAM, même si vous ne savez pas de quoi il s’agit… encore.
Ceux d’entre nous qui travaillent dans le créneau des TI des soins de santé connaissent l’organisation HIMSS; il s’agit simplement de la plus importante organisation informatique du secteur de la santé que vous n’ayez jamais connue. Dans le cadre de son congrès annuel (qui ne peut avoir lieu que dans une poignée d’emplacements en raison de son immensité), presque 44 000 participants prennent part à d’innombrables séances, qui se terminent par des discours de fermeture donnés par des personnalités telles que d’anciens présidents des États-Unis (Bill Clinton, George W. Bush Jr), d’éminents politiciens comme Hillary Rodham Clinton, l’ex-général Colin Powell, le docteur Eric Topol et des athlètes de haut niveau comme Peyton Manning et Magic Johnson. Disons simplement que le congrès de HIMSS est un incontournable si vous travaillez dans ce secteur.
HIMSS Analytics est une division de HIMSS, dont la mission « est de fournir les données et l’expertise analytique de la meilleure qualité qui soit en appui à une meilleure prise de décisions pour les fournisseurs de soins de santé, les entreprises de TI du secteur des soins de santé et les cabinets de services-conseils ». Au cours des derniers mois, Cisco a travaillé en étroite collaboration avec HIMSS Analytics à l’établissement d’un modèle transformationnel partagé. Ce modèle, initialement mis au point par l’équipe des soins de santé de Cisco en Australie et en Nouvelle-Zélande, a été officiellement adopté par HIMSS Analytics comme le modèle mondial que toutes les organisations de soins de santé devraient appliquer et respecter au moment de créer une infrastructure architecturale en appui à leur système de dossier médical informatisé (DMI) et à d’autres déploiements techniques.
Ça ne semble peut-être pas si important… MAIS CE L’EST.
Nous entendons parler d’entreprises aux quatre coins de la planète qui effectuent d’énormes investissements dans la mise en œuvre de leur système de DMI – on parle ici de millions et de millions de dollars (et parfois même d’un milliard ou deux). Le déploiement du système de DMI, voilà ce qui est palpitant. C’est l’occasion pour une organisation de soins de santé d’effectuer la transition des dossiers papier vers une modalité numérique qui laisse présager une meilleure efficacité, un meilleur accès aux données des patients, des flux de travaux cliniques exhaustifs et plus encore. Mais trop souvent, l’infrastructure sur laquelle ces systèmes hautement complexes doivent reposer est négligée, voire oubliée. Et si elle n’est pas assez actuelle (c.-à-d. assez puissante pour prendre l’application en charge), le jour 1 d’un nouveau lancement peut être désastreux. Et devinez qui ou quoi reçoit le blâme des cliniciens? L’application qu’ils utilisent. Quand c’est peut-être l’infrastructure informatique vieillissante sur laquelle elle s’exécute qui pose problème…
L’un des motifs que j’entends souvent est que le réseau « n’est pas suffisamment attrayant » pour justifier des investissements de mise à niveau. Les organisations veulent pouvoir mettre l’accent sur leur système de DMI tout neuf, non pas pas sur leur nouveau commutateur, routeur ou point d’accès (ne parlons même pas des technologies de sécurité qui maintiennent toutes les données des patients en sécurité).
Mais laissez-moi vous demander – si vous aviez la chance d’acheter une Ferrari, la conduiriez-vous sur un chemin forestier? Je devine bien votre réponse : « Surtout pas! » Alors, pourquoi les organisations de soins de santé choisiraient-elles d’installer leurs applications cliniques de pointe sur de vieilles infrastructures?
Il y a plusieurs raisons, mais à mon avis, c’est qu’elles ne sont pas certaines de la voie à suivre. Plutôt que d’adopter une approche avant-gardiste, ou encore « préventive », les organisations investissent dans des technologies qui assurent le minimum, au lieu d’imaginer un monde de possibilités et d’y plonger. Ce n’est la faute de personne, c’est simplement qu’elles ne connaissent pas d’autres façons de faire.
Découvrez le modèle INFRAM (modèle d’adoption d’infrastructure). Ce modèle accompagne les organisations dans une démarche d’évaluation et d’adoption de processus spécifiques, afin de créer une feuille de route en matière d’architecture de l’infrastructure sur mesure. Les organisations peuvent ensuite utiliser cette feuille de route pour déterminer leurs propres besoins technologiques, à partir des éléments déjà en place et de leurs objectifs. Si vous avez déjà entendu parler de HIMSS EMRAM (modèle d’adoption du dossier médical informatisé), vous comprendrez tout de suite que le modèle INFRAM va de pair avec le modèle EMRAM, et ses niveaux correspondants. Donc, si vous croyez que votre organisation est rendue au niveau 4 dans le modèle EMRAM, vous pouvez mener une évaluation INFRAM afin de le vérifier, puis planifier l’architecture stratégique à mettre en place pour vous rendre au niveau 6 ou encore 7 – selon certains, c’est le « nirvana » dans le domaine…
Évidemment, j’ai un peu simplifié mes explications, mais en tant qu’infirmière, je devais comprendre le rôle du modèle INFRAM pour les cliniciens et les chefs de clinique. Ce qui est sûr, c’est que les informaticiens qui connaissent le modèle EMRAM ont saisi la valeur du modèle INFRAM avant même que j’aie fini ma phrase. Mais nous, les cliniciens, devons prendre connaissance de l’incidence de ce système sur nos pratiques et sur nos patients. Et si ce que vous retenez, c’est simplement que votre puissante application clinique ne plantera pas 15 fois pendant que vous remplissez votre dossier, alors c’est tout aussi valable que de comprendre les fondements techniques de ce modèle complexe.
Mais ne vous contentez pas de mes explications et consultez cet article rédigé par Barbara Casey, responsable des solutions mondiales de Cisco dans le domaine des soins de santé, ou encore celui-ci provenant de Healthcare IT News. Et heureusement, nous pouvons vous aider. Nous travaillons fort sur ce projet depuis quelques années afin de vous simplifier la tâche, car nous souhaitons vous offrir une balade en Ferrari des plus agréable.