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Parlons innovation dans les salles de classe et les milieux de travail lors de l’événement « Les tablettistes ».


6 December 2013


Le glacial mois de décembre est le moment idéal pour réfléchir à l’avenir de l’éducation. Il y a quelques jours, le groupe de travail du gouvernement ontarien sur la compétitivité, la productivité et le progrès économique, que dirige Roger Martin, a publié son12e rapport annuel. Peu après, l’OCDE a publié les résultats du classement PISA 2012, centré sur les compétences en mathématiques des élèves âgés de 15 ans. La semaine prochaine, le réseau TFO organise un congrès pour parler de la façon dont les utilisateurs de tablettes (« tablettistes ») réussissent dans la salle de classe et sur le marché du travail. Cisco contribue à la conversation et je vous invite à être des nôtres au Glendon College de Toronto. J’ai très hâte de vous faire part de quelques-unes de mes réflexions.

Hausse de la productivité dans les milieux de travail

Selon le récent rapport qu’a publié le groupe de travail du gouvernement ontarien sur la compétitivité, la productivité et le progrès économique, l’Ontario perd du terrain par rapport à ses concurrents nord-américains en termes de productivité. Comme le souligne Roger Martin, cette décennie a été caractérisée par « des occasions ratées, du potentiel gaspillé et la complaisance de chefs d’entreprise et de stratèges ». La productivité peut être améliorée grâce à l’innovation. Enseignons-nous suffisamment l’innovation dans nos écoles? Pouvons-nous apprendre de la culture de sociétés chefs de file.

La bonne nouvelle est que l’innovation est enseignable. Un grand nombre d’études sur la gestion de la technologie et de l’innovation ont été réalisées (et plusieurs universités offrent des programmes en Ontario, par exemple Ted Rogers School of Management et Carleton University). Certains concepts clés peuvent être explorés à l’école primaire tout en favorisant le développement d’un esprit entrepreneurial et créatif. Par exemple, l’avantage du précurseur et les effets du réseau peuvent être explorés au moyen d’activités en classe, et leur incidence sur le secteur numérique (p. ex. les jeux vidéo, les appareils mobiles) peut être examinée par de jeunes étudiants.

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Cisco constitue un exemple vivant de la façon dont l’innovation stimule la productivité et confère un atout concurrentiel. Bien que le paysage concurrentiel ait radicalement changé, Cisco, qui effectue des affaires depuis près de 30 ans, est encore florissante. La société est un chef de file de la technologie de centre de données et un acteur important dans l’infonuagique, quelques années seulement après avoir fait son entrée sur ces marchés. Il n’y a que très peu de doute que cela est le résultat d’une solide culture d’innovation et de collaboration.

Améliorer les acquis d’apprentissage

Les principales leçons que je tire du classement PISA 2012 et des commentaires d’Andreas Schleicher sont que les sociétés qui valorisent l’éducation produisent de meilleurs résultats pour leurs étudiants et que l’équité n’a pas à être au détriment de la qualité. En fait, les pays qui se classent mieux allouent des ressources « plus équitablement parmi les écoles favorisées et défavorisées ». Cela doit encourager les Canadiens à continuer de connecter des étudiants de communautés éloignées, avec des programmes comme VROC et les initiatives d’accès à large bande comme le pipeline numérique vers l’Ouest. Nous voulons aider des étudiants de toutes les régions du Canada à collaborer, à établir des liens avec des modèles à émuler et à partager leurs diverses contributions pour un Canada plus riche.

Un autre fait intéressant est que les systèmes d’éducation ont adopté des techniques de gestion modernes centrées sur les résultats et l’amélioration continue. Les professeurs peuvent maintenant être créatifs, améliorer leur propre pratique et participer aux réseaux d’innovation. Le fait de reconnaître que l’enseignement est un art, au lieu d’être un simple processus répétable (semblable à la production industrielle), indique certainement qu’il s’agit d’une vocation.

La barre est maintenant placée plus haut pour les étudiants et les professeurs qui aspirent à s’améliorer et à réinventer l’excellence.

La technologie peut aider à adapter sur mesure l’apprentissage au moyen de vidéos, d’applis interactives et de contenus numériques pouvant être consultés en tout temps et en tout lieu. Grâce au bon soutien en matière de production de contenu, de livraison de contenu, d’évaluation et de génération de rapports, les professeurs peuvent centrer leur attention sur les points où les étudiants ont le plus besoin de leur aide. Plusieurs commissions scolaires ont opté pour une stratégie individualisée : un appareil par étudiant (à l’école et à la maison). Tous les étudiants, tout comme les professeurs, peuvent posséder les outils qui étaient réservés aux professionnels il n’y a que quelques années (dont la plupart sont offerts en version gratuite).

Les étudiants peuvent produire et éditer des vidéos, télécharger et analyser des données réelles de sites Web de gouvernements, construire des sites Web interactifs pouvant être consultés sur tout appareil au moyen des mêmes éléments constitutifs qu’utilise Twitter, tirer des ressources du même type de machines virtuelles qu’utilisent Facebook et des sites de commerce électronique. Il n’y a pas de limite!

Quelles sont les politiques et les outils que les systèmes d’éducation devraient offrir aujourd’hui pour favoriser la réussite des étudiants?

Poursuivons la conversation lors de l’événement « Les tablettistes »!

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