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La renaissance de la formation à distance

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La formation à distance connaît un nouvel essor.

Selon le New York Times, l’année 2012 s’est avérée être celle des cours ouverts et massifs (MOOC) et l’engouement pour la formation à distance ne se dément pas. Udacity, Coursera et edX recrutent rapidement de nouveaux membres partenaires auprès des grandes universités du monde entier, bonifiant ainsi leur catalogue de cours. Même s’ils obtiennent rarement des crédits pour ces cours, les étudiants peuvent obtenir des « attestations de formation ». De grandes sociétés comme Google, McAffee et AT&T commencent à voir les MOOC comme une méthode efficace de soutien des programmes de perfectionnement et d’agrément professionnels.

Le développement de l'Internet multidimensionnel L’histoire des cours en ligne ouverts et massifs tire son origine du concept de « connectivisme »

Le Canadien Dave Cormier a été le premier à utiliser le terme des cours ouverts en ligne et massifs (MOOC), à la suite du premier cours MOOC donné sur le sujet du « connectivisme ». Le tenant principal de cette théorie de l’apprentissage tourne autour du fait que les gens apprennent en établissant des liens essentiels entre les idées, les gens et les sources d’information.

Il est facile de comprendre comment les médias numériques et l’Internet rendent possible ce mode d’enseignement et d’apprentissage. L’avènement des cours en ligne ouverts au grand public est un phénomène appuyé par le développement de l’Internet multidimensionnel (IMD), le point de jonction où les gens, les processus, les données et les objets se connectent. Les effets cumulés de l’IMD sont à la source de la renaissance de la formation à distance.

Cours en ligne ouverts au grand public et « Internet multidimensionnel »

Les universités ont très bien jaugé tout le potentiel de ces outils pour tirer avantage de leur image de marque à l’échelle de la planète. Pourtant les cours en ligne ouverts à un large public peuvent difficilement être comparés aux cours « traditionnels » d’apprentissage à distance. Les méthodes plus actuelles des MOOC sont, en fait, de véritables tours de force sur le plan technologique. Udacity, Coursera et edX intègrent les toutes dernières innovations dans l’apprentissage machine, l’informatique en nuage et le traitement de données massives qui permettent de diffuser des cours à une échelle massive (aussi appelés xMOOC). L’automatisation de la notation et du tutorat permet aux personnes qui suivent une formation de recevoir une appréciation de leurs progrès. Ils peuvent ainsi moduler leur propre formation et apprendre au rythme qui leur convient.

Les cours en ligne ouverts et massifs permettent également aux étudiants d’apprendre des autres (surtout les cours MOOC en mode « connectiviste », aussi nommés cMOOC). Grâce à eux il est possible d’établir des liens entre des matières et des perspectives différentes afin de développer des connaissances et des compétences. En ce sens, un cours MOOC est un système évolutif d’acquisition de connaissances et d’étude essentiellement ouvert et alimenté par les interventions mêmes des enseignants. La technologie permet de connecter les gens, les processus, les données et les appareils dans le cadre des cours. Les étudiants peuvent échanger des informations, discuter, créer, collaborer et transformer une vaste gamme de contenus numériques sur l’Internet.

L'acquisition de connaissances se fait lorsque nous faisons des liens.Les cours MOOC sont une application très représentative de l’Internet multidimensionnel. Dans le Web (1.0) d’origine, il s’agissait surtout de pages statiques et d’hyperliens. La 2e mouture, le Web 2.0, a rendu possibles les échanges bidirectionnels, ce qui a ensuite permis aux réseaux sociaux de s’implanter. La mobilité et la miniaturisation (p. ex. la montre intelligente) constituent le dernier droit avant l’Internet multidimensionnel, pour relier les gens entre eux, où qu’ils soient et en tout temps.

En 2010 il y avait 12,5 milliards d’appareils. Le groupe d’analyse IBSG de Cisco (Internet Business Solutions Group) prévoit qu’en 2015, il y en aura 25 milliards, et qu’en 2020, ce nombre sera passé à 50 milliards. Il est certain que cette prolifération aura des retombées encore plus importantes sur les méthodes d’apprentissage et d’enseignement.

Comment, selon vous, la prolifération des liaisons influera-t-elle sur le secteur de l’éducation? Vous pouvez laisser vos commentaires dans la section ci-dessous.

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