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Il grêlait sur le Mont Ventoux… Quelle chance !


June 2, 2010


C’est le genre de chose qui peut arriver à chacun d’entre nous. Comme chaque année, je rejoins des « amis pour la vie » pour une petite semaine de cyclisme en France. Cette année, nous logions à proximité du Mont Ventoux. Et donc, noblesse oblige, tous les regards étaient tournés vers le haut !

Cependant, nos craintes du départ se sont vite confirmées : pluie, tempête et grêle ont eu raison de nos ardeurs vélocipédiques sur la route de Chalet Reynard. Contraint de mettre pied à terre, d’appeler la voiture-balai et d’attendre le long de la route, j’en ai profité pour consulter mes e-mails comme tout cycliste numérique qui se respecte…

À ma grande satisfaction, j’apprends sur mon smartphone que le Ministre-Président wallon Rudy Demotte visite Cisco au cours de son voyage en Californie. Il va de soi que je voulais aussi y participer, car un vent TIC vivifiant souffle actuellement sur la Wallonie et j’entends bien y collaborer.

TP Demotte Jouret

Grâce au miracle baptisé WebEx, j’ai pu informer mes collègues au-delà de l’Atlantique Nord et composer avec eux un ordre du jour. Demotte sera reçu par, entre autres, Guido Jouret, un Belge doublé d’un citoyen du monde, qui n’est autre que le CTO de notre Emerging Technologies Group.

Mais il y a un hic… Comment rejoindre San José en si peu de temps ? Il faut réserver rapidement un vol et un hôtel, supprimer des rendez-vous et lutter sur place avec le décalage horaire. Triste perspective, sans compter le budget…

Réunion intercontinentale sans déplacement


Qu’à cela ne tienne ! Cisco dispose de plus de 800 installations de TelePresence dans le monde entier. J’ai donc réservé une salle de réunion chez Cisco France via Outlook et, après un court déplacement en voiture, j’ai pu participer à la réunion virtuelle avec le Ministre-Président à San José (voir photo).

Notre réunion a été très constructive, avec une interactivité totale, en dépit des neuf heures de décalage. Ce fut d’ailleurs le seul prix à payer : il était minuit chez nous et quinze heures à San José.

Quant au Ventoux, pas de problème : il s’était déjà assoupi depuis longtemps dans sa couverture d’obscurité. Ceci dit, quelle chance qu’il grêlait sur le Ventoux, car je ne serais sinon jamais arrivé à temps pour ma réunion avec Rudy Demotte.

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