Seize grandes entreprises françaises ne veulent plus de réunions ou de courriels après 18 heures ! Je doute que l’hexagone puisse ainsi rattraper son retard sur les voitures allemandes, mais c’est une autre histoire… Les personnes prises en flagrant délit de messagerie ou de réunion seront sans doute sanctionnées par le retrait de leur smartphone ou encore la coupure de leur accès à internet. La prochaine étape est sans doute l’installation d’une pointeuse pour les travailleurs de la connaissance. Certains se souviendront peut-être de la série flamande Les Collègues, très révélatrice à ce propos ?
J’avais la faiblesse de penser que la France était synonyme d’Égalité et de Fraternité, mais surtout de Liberté.
Je chéris ma liberté, j’aime à « régler » ma vie et mon travail. J’apprécie un peu moins les règles tatillonnes, surtout quand elles n’ont aucun sens. Serait-il possible que la majorité partage cet avis ?
Chez Cisco, les enquêtes de satisfaction internes régulières montrent précisément que la flexibilité accordée à nos collaborateurs est un facteur de motivation décisif. Dans notre cas, cette flexibilité est indissociable d’une utilisation intelligente des dernières technologies.
Aujourd’hui, nos collaborateurs sont plus productifs et plus heureux parce qu’ils organisent leur travail eux-mêmes, à leur guise, quand et où cela leur convient ! Il faut se rendre à l’évidence, certaines traitent leurs e-mails entre 21 et 22 heures. Et alors ?
Il se peut en effet qu’ils aient recherché leurs enfants à l’école avant 18h00 et qu’ils n’aient donc pas « travaillé » jusqu’à 18h00. Et alors ?
Il est possible que, grâce à l’internet, ce même collaborateur ait traité l’une ou l’autre affaire privée importante – pendant les heures de bureau. Et alors?
Créer la bonne ambiance de travail, définir précisément les tâches, récompenser les collaborateurs en fonction des prestations, être exigeant avec ses collaborateurs tout en le respectant, et donner le bon exemple !
Je crains que la France se soit manifestement trompée de débat.