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Prosper, youp la boum, c’est le roi de l’entreprise…

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Selon une étude de SD Worx, les PME seraient très  récalcitrantes à l’idée d’engager des collaborateurs quinquagénaires, voire quadragénaires. Eh bien dites donc !

 

Dans le cadre de mes fonctions précédentes, j’ai eu le plaisir d’ériger un département entier de toutes pièces, from scratch, comme le disent les Anglo-Saxons. Étant donné que le secteur ainsi que l’entreprise étaient particulièrement attirants, nous avons été submergés par une avalanche de candidatures de jeunes gens et jeunes filles branchés. Ils avaient tous un travail, mais voulaient nous rejoindre à tout prix et ont donc franchi le pas. Non pas pour a few dollars more, mais parce qu’ils avaient foi en notre projet. Zèle, créativité, plaisir et adrénaline, tout était réuni. J’ai eu plus de mal à les refréner qu’à les mettre à l’œuvre…

 

Un jour, j’ai reçu le CV d’un certain Prosper: quinquagénaire, au chômage, tout le contraire d’un look branché, pas vraiment expérimenté dans le secteur ni bardé de diplômes incontournables. Mais sincère, authentique, ardent au travail, beaucoup de bon sens et une bonne dose d’humour. Sans oublier une longue expérience de la vie… Un « willing », un homme plein de bonne volonté !

 

J’ai engagé Prosper parce que je trouvais que cet homme avait les qualités requises, parce que j’étais dans une position où je pouvais l’« aider », mais également pour contrebalancer les jeunes loups, plus pétris d’enthousiasme que d’expérience. L’effet a été très positif. Après une première valse hésitations dans les rangs des « jeunets », Prosper a été accueilli à bras ouverts. Plus tard, d’autres Prosper nous ont rejoints et l’équilibre entre les jeunes et moins jeunes a non seulement permis d’atteindre un mélange subtil sur le lieu de travail, mais a également contribué à l’épanouissement personnel de chacun. Le premier Prosper est resté jusqu’à l’âge de la pension.

 

Au sein de la même entreprise, j’ai également reçu un feed-back très positif d’un grand client qui a indiqué qu’il ne nous avait pas choisis « parce qu’il vous manque des cheveux gris… ». L’expérience était clairement déterminante pour ce client. Un cas isolé ?

 

Je refuse de raisonner en termes de « gouffre générationnel » et encore moins de m’y résigner. La diversité est une source infinie de richesses, non seulement dans l’environnement de travail, mais aussi pour l’épanouissement de tout individu. Il va de soi que la recherche de compétences doit présider à tout engagement, mais il convient aussi de rechercher suffisamment de différences et de complémentarité, également sur le plan de l’âge. Quoi qu’il en soit, j’en ai observé et expérimenté les avantages.

 

SD Worx ne devrait-elle pas réaliser une étude sur les avantages de la diversité ? Peut-être devrait-elle rencontrer Prosper…

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