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Le travail à distance permet-il de réduire les émissions de CO2 ?


26 June 2009


Une meilleure organisation collective doit permettre d’améliorer la contribution du travail à distance aux réductions de gaz à effet de serre.

Les données chiffrées nous permettent d’affirmer que le travail à distance est une réalité chez Cisco. En Europe, nous constatons que plus de quatre mille connexions VPN sont établies en moyenne durant la journée, ce qui correspond à plus de la moitié des employées et que le taux de passage moyen dans les locaux est légèrement inférieur à la moitié des salariés (48%).
Les personnes interviewées ont fait ce choix afin d’optimiser l’organisation individuelle. La motivation principale repose sur une plus grande souplesse dans leurs horaires de travail afin de concilier vie professionnelle et personnelle.

Nous avons constaté sur un échantillon de soixante dix huit personnes que cette souplesse permet de réduire sa consommation de carburant, en évitant les heures de pointe pour les trajets domicile-bureau. Cependant, il apparaît rapidement que l’organisation collective n’a pas intégré cette évolution. La non prise en compte de ce changement limite la contribution du travail à distance à la réduction d’émission de gaz à effet de serre. En effet, le groupe, auquel appartiennent ces personnes, n’a pas cherché à regrouper les réunions, au bureau, sur quelques jours de la semaine. Les salariés sont donc amenés à parcourir le trajet domicile-bureau pour une heure de présence. Afin de pouvoir atteindre les objectifs ambitieux de réduction d’émission de CO2, que s’est fixé Cisco, l’organisation des réunions au bureau devra être revu.

Il faut également avoir à l’esprit que le succès du travail à distance, chez Cisco, s’appuie sur deux aspects importants du mode de fonctionnement de l’entreprise : le management par objectif qui ne base pas la performance sur le nombre d’heures passées au bureau et l’environnement de travail qui permet de remplir son rôle de n’importe quel endroit.

La disponibilité de la technologie, l’appétence pour ce mode d’organisation et la réduction de la consommation de carburant doivent amener les organisations à considérer cette évolution comme une amélioration de leur fonctionnement.

Pour en savoir plus : http://newsroom.cisco.com/dlls/2009/prod_062609.html

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