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Green IT, mode d’emploi


24 June 2009


Il me semble important de commencer ce blog par notre définition du Green IT et de ses domaines d’application.

J’avais écrit il y quelques mois un article sur le sujet. Dans une démarche 3R (Réduction Réutilisation, Recyclage), je réutilise et recycle !

« Depuis peu, la préservation de l’environnement est devenue une préoccupation importante de nos hommes politiques et d’un nombre croissant de nos clients.

Simple effet de mode ou mouvement durable ? Derrière des déclarations d’intentions globales, un arsenal réglementaire se met en place à travers le monde. L’Union Européenne est probablement la plus avancée sur ce terrain et les directives européennes se transposent peu à peu dans notre droit national. Des directives majeures comme RoHS (Reduction of Hazardous Substance), REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals), EuP (Energy Using Products) ou DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) introduisent de nouvelles règles de conception, de production, de réutilisation, de recyclage des produits électriques ou électroniques. Il est probable que les dispositions législatives se renforceront et imposeront des règles d’éco-responsabilité plus importantes et les technologies de l’information sont donc concernées au premier plan.

La préoccupation environnementale doit désormais s’intégrer dans la stratégie de l’entreprise et le système d’information n’est pas épargné car les technologies de l’information sont à la source d’environ 2% des émissions de CO2 au niveau mondial, autant que le transport aérien (source Gartner 2007). Green IT représente l’opportunité de réduire les 2% des émissions de CO2 liés à l’IT tout en impactant de manière très significative les autres 98%.

La mise en place d’un plan Green IT s’articule autour de :

–         La mesure de l’impact.  Si « On ne contrôle que ce que l’on mesure », les technologies de l’information permettent la mise en place de tableaux de bord en temps réel,

–         l’optimisation de l’IT. La mise en œuvre est assez directe puisque de la responsabilité des services IT et doit s’inscrire dans une démarche holistique,

–         l’optimisation globale des activités de l’entreprise grâce aux technologies de l’information, étape par étape à partir du bilan environnemental. Si la focalisation doit se centrer autour des impacts majeurs, les actions faciles (ou « quick wins ») sont à inclure également parce que très valorisables,

–          un plan de communication et de valorisation des actions, tant en interne qu’en externe. La démarche doit s’inscrire de manière globale à l’échelle de l’entreprise.

La démarche Green IT s’inscrit dans une démarche de transformation d’entreprise, et aussi individuelle puisque le comportement individuel est indispensable dans la réussite des initiatives. Cette dimension rend le cadre d’action plus riche, plus fécond, plus générateur de sens et plus durable aussi. »

Voilà donc nos domaines d’intervention.

Pas de quoi s’ennuyer !

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2 commentaires

  1. “2% des émissions de CO2 au niveau mondial, autant que le transport aérien”.
    Tout le monde cite ce chiffre sans avoir lu l’étude. L’étude de Gartner précise bien qu’il s’agit du transport aérien de passager. Le fret n’est pas inclus. Ca fait une très grosse différence. D’autre part, le rapport TIC et développement durable estime ce chiffre à 3% pour la France.

    Nous proposons sur notre blog une définition des TIC durables, mise au point par une vingtaine de spécialistes du domaine.
    http://www.greenit.fr/article/acteurs/green-it-tentative-de-definition

    -Fred

    • Bonjour Frédéric,
      Vous avez raison. L’étude Gartner est de toute façon une approximation. Elle a le mérite de fixer globalement les idées et de donner un point de comparaison. Comme vous le citez, d’autres études se sont attachées à évaluer l’impact des TIC et les estimations restent dans ces ordres d’idées.
      J’utilise le terme Green IT de manière assez générique et j’inclus tous les éléments de vos définitions. Je m’intéresse à toutes les relations entre TIC et développement durable (avec peut-être plus d’emphase sur la partie impact environnemental que social et sociétal).

      Olivier.